Adaptation prismatique et traitement conventionnel de l'héminégligence: étude longitudinale comportementale et neurophysiologique
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ID Serval
serval:BIB_BACE7AC575BF
Type
Mémoire
Sous-type
(Mémoire de) maîtrise (master)
Collection
Publications
Institution
Titre
Adaptation prismatique et traitement conventionnel de l'héminégligence: étude longitudinale comportementale et neurophysiologique
Directeur⸱rice⸱s
CLARKE S.
Codirecteur⸱rice⸱s
CROTTAZ-HERBETTE S.
Détails de l'institution
Université de Lausanne, Faculté de biologie et médecine
Statut éditorial
Acceptée
Date de publication
2015
Langue
français
Nombre de pages
30
Résumé
L'héminégligence correspond à une incapacité à détecter ou à s'orienter aux stimuli dans l'espace opposé à la lésion, reflétant une altération fonctionnelle. Les régions critiques impliquées dans l'héminégligence sont le lobule pariétal inférieur, la jonction temporo-pariétale, le gyrus frontal inférieur, ainsi que le gyrus frontal moyen dans l'hémisphère droit. Il existe deux principaux types de prises en charge : les méthodes « top-down » (traitements conventionnels) et les méthodes « bottom-up ». L'exploration visuelle avec des tâches « papier-crayon » telles que l'entraînement visuo-spatial, la lecture, la description des images,... font partie de la méthode « top-down ». L'adaptation prismatique (AP) est une méthode dite « bottom-up ». Celle-ci influence directement les représentations spatiales grâce à une déviation du champ visuel à droite, induisant une discordance perceptivo-motrice avec un effet bénéfique important sur les déficits de l'héminégligence.
Dans cette étude longitudinale, lors de la première partie, nous nous sommes concentrés sur trois patients. Les deux premiers patients ont d'abord suivi une série de traitement utilisant l'AP, puis une série de traitement conventionnel. Un autre patient a suivi la séquence inverse. Les effets de ces traitements ont été évalués grâce aux performances à des tests neuropsychologiques (tests de cloche, bissection, lecture,... dans le cadre des bilans neuropsychologiques classiques). Pour la deuxième partie de ce mémoire, nous nous sommes focalisés, d'une part, sur l'effet de l'adaptation prismatique sur le patient n°1 pour lequel, nous avons analysé les effets comportementaux (« after- effect » de l'AP, tâches de détection) mais également les changements des réseaux neuronaux modulés par l'adaptation prismatique lors d'acquisitions successives d'imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) à différents temps donnés post AVC (accident vasculaire cérébral). Dans la première partie de l'étude, une meilleure performance globale aux différents tests neuropsychologiques est observée chez les patients ayant effectué la séquence d'AP avant la séquence de traitement conventionnel par rapport au patient ayant suivi l'ordre inverse des traitements. Dans la deuxième partie de l'étude, l'« after-effect » dû à l'AP (correspondant à l'intensité de la déviation vers la gauche après AP) est plus important dans l'espace droit que gauche et augmente entre la 6ème et la 10ème séance d'AP pour redescendre. Une séance unique d'AP effectuée à distance de la série de traitements par AP montre à nouveau un « after-effect » important. Quant à la plasticité cérébrale des modulations consécutives à l'AP, elle est surtout, observée, au niveau occipital, bilatéralement, après la série de traitement par AP. Cette augmentation d'activité occipitale se stabilise durant la séquence de traitement conventionnel.
En conclusion, il serait plus efficace d'administrer l'AP comme première phase de traitement à un stade aigu ou subaigu et de poursuivre par des séances de traitement conventionnel en phase chronique.
Dans cette étude longitudinale, lors de la première partie, nous nous sommes concentrés sur trois patients. Les deux premiers patients ont d'abord suivi une série de traitement utilisant l'AP, puis une série de traitement conventionnel. Un autre patient a suivi la séquence inverse. Les effets de ces traitements ont été évalués grâce aux performances à des tests neuropsychologiques (tests de cloche, bissection, lecture,... dans le cadre des bilans neuropsychologiques classiques). Pour la deuxième partie de ce mémoire, nous nous sommes focalisés, d'une part, sur l'effet de l'adaptation prismatique sur le patient n°1 pour lequel, nous avons analysé les effets comportementaux (« after- effect » de l'AP, tâches de détection) mais également les changements des réseaux neuronaux modulés par l'adaptation prismatique lors d'acquisitions successives d'imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) à différents temps donnés post AVC (accident vasculaire cérébral). Dans la première partie de l'étude, une meilleure performance globale aux différents tests neuropsychologiques est observée chez les patients ayant effectué la séquence d'AP avant la séquence de traitement conventionnel par rapport au patient ayant suivi l'ordre inverse des traitements. Dans la deuxième partie de l'étude, l'« after-effect » dû à l'AP (correspondant à l'intensité de la déviation vers la gauche après AP) est plus important dans l'espace droit que gauche et augmente entre la 6ème et la 10ème séance d'AP pour redescendre. Une séance unique d'AP effectuée à distance de la série de traitements par AP montre à nouveau un « after-effect » important. Quant à la plasticité cérébrale des modulations consécutives à l'AP, elle est surtout, observée, au niveau occipital, bilatéralement, après la série de traitement par AP. Cette augmentation d'activité occipitale se stabilise durant la séquence de traitement conventionnel.
En conclusion, il serait plus efficace d'administrer l'AP comme première phase de traitement à un stade aigu ou subaigu et de poursuivre par des séances de traitement conventionnel en phase chronique.
Mots-clé
prismatic adaptation vs conventional treatement efficiciency
Création de la notice
31/08/2016 14:40
Dernière modification de la notice
27/02/2021 6:26