Le français créolisé, fidèle support de la voix du peuple antillais ?
Détails
ID Serval
serval:BIB_B63D8FB1EC4F
Type
Partie de livre
Collection
Publications
Institution
Titre
Le français créolisé, fidèle support de la voix du peuple antillais ?
Titre du livre
Les littératures francophones au miroir du populaire. Pour le peuple, par le peuple ou contre le peuple ?
Editeur
Palabres éditions
Statut éditorial
Publié
Date de publication
2013
Langue
français
Résumé
Naturellement, interroger l’usage que fait la littérature du peuple n’est pas une problématique nouvelle en soi. Au contraire; elle a déjà fait couler beaucoup d’encre dans la mesure où «le peuple» constitue un des actants et des enjeux clés de la littérature dite «savante».
Lorsqu’une œuvre est destinée à un lectorat populaire, la question se pose de savoir quel langage elle emploie pour parler à ce «peuple» de lui-même. Autrement dit, quand on quitte le champ de la production restreinte pour évoluer dans l’espace des formes hybrides, transgressives, ou encore dans celui de la production dite «paralittéraire», les représentations des classes et de la culture populaires, le discours déployé pour parler du peuple au peuple sont-ils encore les mêmes ?
Comment se déclinent les représentations du «monde d’en bas» au fil du temps et avec l’évolution des canons littéraires, en francophonie ? Lorsque l’œuvre littéraire s’ouvre à un lectorat plus large, se rapproche de «la masse», assiste-t-on pour autant à la textualisation de discours et représentations créés «par le peuple pour le peuple» ? Au fil des décloisonnements, l’espace littéraire sera-t-il investi de nouvelles configurations du monde «d’en bas» ou vu d’en bas ?
Lorsqu’une œuvre est destinée à un lectorat populaire, la question se pose de savoir quel langage elle emploie pour parler à ce «peuple» de lui-même. Autrement dit, quand on quitte le champ de la production restreinte pour évoluer dans l’espace des formes hybrides, transgressives, ou encore dans celui de la production dite «paralittéraire», les représentations des classes et de la culture populaires, le discours déployé pour parler du peuple au peuple sont-ils encore les mêmes ?
Comment se déclinent les représentations du «monde d’en bas» au fil du temps et avec l’évolution des canons littéraires, en francophonie ? Lorsque l’œuvre littéraire s’ouvre à un lectorat plus large, se rapproche de «la masse», assiste-t-on pour autant à la textualisation de discours et représentations créés «par le peuple pour le peuple» ? Au fil des décloisonnements, l’espace littéraire sera-t-il investi de nouvelles configurations du monde «d’en bas» ou vu d’en bas ?
Création de la notice
02/09/2019 14:50
Dernière modification de la notice
07/06/2021 8:48