Processus de légitimations entre politique et religion, Approches historico-culturelles et analyse de cas dans les mondes européen et extra européen
Détails
ID Serval
serval:BIB_B5827BCF5255
Type
Livre: un livre et son éditeur.
Collection
Publications
Institution
Titre
Processus de légitimations entre politique et religion, Approches historico-culturelles et analyse de cas dans les mondes européen et extra européen
Editeur
Beauchesne
Lieu d'édition
Paris
ISBN
9782701022321
Statut éditorial
Publié
Date de publication
12/2016
Editeur⸱rice scientifique
Mancini S. Rousseleau R.
Langue
français
Nombre de pages
400
Résumé
L'actualité oblige à prendre acte d'un lien constitutif entre politique et religion, longtemps sous-estimé par la recherche historique et anthropologique. A l'encontre d'une tendance moderne dissociant a priori le politique et le religieux et pensant Église et État en concurrence ; et loin de l'idée que le religieux participerait d'une temporalité différente de celle des autres institutions culturelles : technologie, science, organisation sociale, politique, rapport de production, droit.
Revenir sur l'articulation du politique et du religieux sans débusquer du religieux partout. Interroger plutôt les pratiques, les codes symboliques, les rhétoriques, les dispositifs liturgiques, les topoï argumentatifs, les cadres socioculturels de l'imaginaire qui informent les prises de pouvoir et son maintien. Ce sont, après tout, ces aspects qui gagnent l'adhésion des individus. Pour chaque cas, le religieux sera envisagé en termes de fonctions : mythico-fondatrice ou légitimante, rituelle, sacralisante ou de consécration.
L'ouvrage s'ouvre sur les Religions de la politique. Avec un texte d'Emilio Gentile, avant d'examiner les processus de sacralisation du politique à l'oeuvre dans le national-socialisme, la Cuba contemporaine, lieu d'une guerre des symboles entre récupération politique et instrumentalisation religieuse, et la construction d'une modernité politique indienne.
L'ouvrage poursuit en se penchant sur La politique des religions : la thèse d'Assmann sur le monothéisme hébreu distingué de l'Égypte, un archétype biblique persistant dans les nationalismes et les philosophies de l'histoire hégélo-marxistes, les innovations religieuses que sont le mourridisme musulman au Sénégal et le kimbanguisme au Congo, la Chine, lieu d'une continuité entre humains et entités ancestrales et divines dans un cosmos dynamique où voir dans la figure de Mao une religion politique n'est plus qu'une question de perspective.
L'ouvrage s'attache enfin aux perspectives utopiques ou cosmopolitiques pouvant fonder un ordre du monde alternatif : messianismes latino-américains, discours politico-utopiques renvoyant à la Terre-mère, visions d'écologistes empruntant au discours religieux, l'OMS reprenant les motifs de spiritualité et de cosmovisions indigènes, les questionnements conjoints, au Brésil, de la théologie de la libération, du symbolisme mythico-rituel issu du catholicisme populaire et des cultes d'origine africaine, à quoi s'ajoutent le Tibet et l'identité nationale israélienne dans son lien au judaïsme.
Ont participé à cet ouvrage : Emilio Gentile, Johann Chapoutot, Silvia Mancini, Raphaël Rousseleau, Nicola Gasbarro, Georges Corm, Jean-Pierre Dozon, Jean Thoraval, Pauline Guedj, Antoinette Molinié, Alexis Martig, Arturo Gutiérrez Del Ángel, Jean Chamel, Vinciane Constantin, Valentine Clémence, Frédéric Richard, Lilia Oliveira.
Revenir sur l'articulation du politique et du religieux sans débusquer du religieux partout. Interroger plutôt les pratiques, les codes symboliques, les rhétoriques, les dispositifs liturgiques, les topoï argumentatifs, les cadres socioculturels de l'imaginaire qui informent les prises de pouvoir et son maintien. Ce sont, après tout, ces aspects qui gagnent l'adhésion des individus. Pour chaque cas, le religieux sera envisagé en termes de fonctions : mythico-fondatrice ou légitimante, rituelle, sacralisante ou de consécration.
L'ouvrage s'ouvre sur les Religions de la politique. Avec un texte d'Emilio Gentile, avant d'examiner les processus de sacralisation du politique à l'oeuvre dans le national-socialisme, la Cuba contemporaine, lieu d'une guerre des symboles entre récupération politique et instrumentalisation religieuse, et la construction d'une modernité politique indienne.
L'ouvrage poursuit en se penchant sur La politique des religions : la thèse d'Assmann sur le monothéisme hébreu distingué de l'Égypte, un archétype biblique persistant dans les nationalismes et les philosophies de l'histoire hégélo-marxistes, les innovations religieuses que sont le mourridisme musulman au Sénégal et le kimbanguisme au Congo, la Chine, lieu d'une continuité entre humains et entités ancestrales et divines dans un cosmos dynamique où voir dans la figure de Mao une religion politique n'est plus qu'une question de perspective.
L'ouvrage s'attache enfin aux perspectives utopiques ou cosmopolitiques pouvant fonder un ordre du monde alternatif : messianismes latino-américains, discours politico-utopiques renvoyant à la Terre-mère, visions d'écologistes empruntant au discours religieux, l'OMS reprenant les motifs de spiritualité et de cosmovisions indigènes, les questionnements conjoints, au Brésil, de la théologie de la libération, du symbolisme mythico-rituel issu du catholicisme populaire et des cultes d'origine africaine, à quoi s'ajoutent le Tibet et l'identité nationale israélienne dans son lien au judaïsme.
Ont participé à cet ouvrage : Emilio Gentile, Johann Chapoutot, Silvia Mancini, Raphaël Rousseleau, Nicola Gasbarro, Georges Corm, Jean-Pierre Dozon, Jean Thoraval, Pauline Guedj, Antoinette Molinié, Alexis Martig, Arturo Gutiérrez Del Ángel, Jean Chamel, Vinciane Constantin, Valentine Clémence, Frédéric Richard, Lilia Oliveira.
Création de la notice
10/09/2016 15:50
Dernière modification de la notice
20/08/2019 15:23