Indication, impact d’un examen IRM sur la patiente et son suivi gynécologique, chez les jeunes femmes avec suspicion d’endométriose au CHUV
Détails
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ID Serval
serval:BIB_B11159736549
Type
Mémoire
Sous-type
(Mémoire de) maîtrise (master)
Collection
Publications
Institution
Titre
Indication, impact d’un examen IRM sur la patiente et son suivi gynécologique, chez les jeunes femmes avec suspicion d’endométriose au CHUV
Directeur⸱rice⸱s
JACOT-GUILLARMOD M.
Détails de l'institution
Université de Lausanne, Faculté de biologie et médecine
Statut éditorial
Acceptée
Date de publication
2019
Langue
français
Nombre de pages
29
Résumé
L'endométriose est une affection gynécologique potentiellement grave et fréquente,
touchant entre 2-10% des femmes (1). « Endométriose» provient du mot
«endomètre», la muqueuse tapissant la face interne de l’utérus. L'endométriose est
définie par la présence de ce tissu en dehors de la cavité utérine, ce qui forme une
réaction inflammatoire chronique sur ses lieux d’implantation. Elle peut commencer
dès l'adolescence, parfois même avant la ménarche. C'est une maladie chronique
associée à une diminution significative de la qualité de vie due aux symptômes et au
risque d'infertilité. Les patientes sont plus à risque de souffrir de dépression et
d'anxiété et les jeunes filles d'absentéisme scolaire (2-3).
Le diagnostic se base sur la symptomatologie et l’abord chirurgical par laparoscopie.
Une imagerie par échographie transvaginale ou résonnance magnétique peut être
réalisée comme aide au diagnostic. Celui-ci est parfois retardé de plusieurs années.
La moyenne du temps écoulé entre l’apparition des premiers symptômes et le
diagnostic varie selon les pays et les études; une étude autrichienne la situe à 10.4
ans (4). Ce délai serait dû à plusieurs facteurs : la normalisation des symptômes par
les patientes et/ou le corps médical, la suppression temporaire des symptômes par
l'utilisation d'une contraception hormonale et des méthodes d'investigations nondiscriminatoires
(5). De plus, la nécessité d’effectuer une laparoscopie pour
confirmer le diagnostic contribue au délai, car c’est une opération invasive qui ne
sera réalisée qu’en cas de forte suspicion. Ce retard diagnostic peut contribuer à la
gravité de l’endométriose, en ralentissant l’accès de la patiente à une prise en
charge ciblée. Il y a donc un important champ de recherche consacré à développer
des méthodes complémentaires à la laparoscopie, que ce soit en mettant en place
un questionnaire diagnostique à base des symptômes, des marqueurs urinaires ou
en utilisant des moyens radiologiques, comme l’imagerie par résonnance
magnétique (IRM).
Chaque année au CHUV, de nombreuses IRM sont donc réalisées afin de
rechercher d’une endométriose. Un examen radiologique peut être une source de
stress important (6). Les femmes souffrant d’endométriose sont particulièrement
touchées par la dépression et les troubles anxieux et donc d’autant plus sensibles
(2,7). De plus, le chemin diagnostique pour l’endométriose dure en moyenne
plusieurs années et un tel examen peut être une étape importante et significative
pour la patiente. Il est donc important de détermine pourquoi ces IRM elles sont
prescrites ainsi que leur impact sur les patientes, afin de pouvoir clarifier leur
utilisation, leur utilité et leurs conséquences.
Pour ce faire nous allons utiliser des questionnaires envoyés à toutes les patientes
ayant bénéficié d'un tel examen entre 2012 et 2018 et à leurs gynécologues. Bien
qu'il y ait un important champs de recherche consacré à l'IRM comme outil
diagnostique de l'endométriose, il n'y aucune étude se penchant sur les raisons de
sa prescription et ses conséquences. Nos résultats seront donc une première étape
dans la compréhension de l'indication et de l'impact de l'IRM chez les jeunes femmes
suspectes d'endométriose au CHUV.
touchant entre 2-10% des femmes (1). « Endométriose» provient du mot
«endomètre», la muqueuse tapissant la face interne de l’utérus. L'endométriose est
définie par la présence de ce tissu en dehors de la cavité utérine, ce qui forme une
réaction inflammatoire chronique sur ses lieux d’implantation. Elle peut commencer
dès l'adolescence, parfois même avant la ménarche. C'est une maladie chronique
associée à une diminution significative de la qualité de vie due aux symptômes et au
risque d'infertilité. Les patientes sont plus à risque de souffrir de dépression et
d'anxiété et les jeunes filles d'absentéisme scolaire (2-3).
Le diagnostic se base sur la symptomatologie et l’abord chirurgical par laparoscopie.
Une imagerie par échographie transvaginale ou résonnance magnétique peut être
réalisée comme aide au diagnostic. Celui-ci est parfois retardé de plusieurs années.
La moyenne du temps écoulé entre l’apparition des premiers symptômes et le
diagnostic varie selon les pays et les études; une étude autrichienne la situe à 10.4
ans (4). Ce délai serait dû à plusieurs facteurs : la normalisation des symptômes par
les patientes et/ou le corps médical, la suppression temporaire des symptômes par
l'utilisation d'une contraception hormonale et des méthodes d'investigations nondiscriminatoires
(5). De plus, la nécessité d’effectuer une laparoscopie pour
confirmer le diagnostic contribue au délai, car c’est une opération invasive qui ne
sera réalisée qu’en cas de forte suspicion. Ce retard diagnostic peut contribuer à la
gravité de l’endométriose, en ralentissant l’accès de la patiente à une prise en
charge ciblée. Il y a donc un important champ de recherche consacré à développer
des méthodes complémentaires à la laparoscopie, que ce soit en mettant en place
un questionnaire diagnostique à base des symptômes, des marqueurs urinaires ou
en utilisant des moyens radiologiques, comme l’imagerie par résonnance
magnétique (IRM).
Chaque année au CHUV, de nombreuses IRM sont donc réalisées afin de
rechercher d’une endométriose. Un examen radiologique peut être une source de
stress important (6). Les femmes souffrant d’endométriose sont particulièrement
touchées par la dépression et les troubles anxieux et donc d’autant plus sensibles
(2,7). De plus, le chemin diagnostique pour l’endométriose dure en moyenne
plusieurs années et un tel examen peut être une étape importante et significative
pour la patiente. Il est donc important de détermine pourquoi ces IRM elles sont
prescrites ainsi que leur impact sur les patientes, afin de pouvoir clarifier leur
utilisation, leur utilité et leurs conséquences.
Pour ce faire nous allons utiliser des questionnaires envoyés à toutes les patientes
ayant bénéficié d'un tel examen entre 2012 et 2018 et à leurs gynécologues. Bien
qu'il y ait un important champs de recherche consacré à l'IRM comme outil
diagnostique de l'endométriose, il n'y aucune étude se penchant sur les raisons de
sa prescription et ses conséquences. Nos résultats seront donc une première étape
dans la compréhension de l'indication et de l'impact de l'IRM chez les jeunes femmes
suspectes d'endométriose au CHUV.
Création de la notice
07/09/2020 12:56
Dernière modification de la notice
05/02/2021 6:26