Analogie et dialectique : essais de théologie fondamentale

Détails

ID Serval
serval:BIB_B07092A61E10
Type
Livre: un livre et son éditeur.
Collection
Publications
Titre
Analogie et dialectique : essais de théologie fondamentale
Editeur
Labor et fides
Lieu d'édition
Genève
ISBN
978-2-8309-0170-2
Statut éditorial
Publié
Date de publication
1982
Editeur⸱rice scientifique
Gisel Pierre, Secretan Philibert
Série
Lieux Théologiques
Langue
français
Nombre de pages
282
Notes
Etudes présentées durant l'année universitaire 1980-1981 dans le cadre d'un enseignement de troisième cycle organisé par les Facultés de théologie des Universités de Fribourg, Genève, Lausanne et Neuchâtel Troisième cycle des Facultés de théologie de Suisse romande (1980-1981) (Participants à l'ouvrage) Calame C. Clair A. Dussel E. GISEL Pierre Jüngel E. Labarrière P.-J. Lafont G. Marion J.-L. O'Neill C.E. Secretan Ph. Widmer G.-Ph.
Résumé
La dialectique, l'analogie. Deux manières de s'orienter dans la pensée. Deux manières de signifier son rapport au monde, à soi-même, à autrui, à Dieu; qui parcourent toute l'histoire de l'Occident, de Platon à Hegel, de St-Thomas à aujourd'hui. Or, cet Occident, s'interroge. Il vivrait d'un geste trop unitaire, d'un style trop assuré de lui-même, d'une tentation de domination qui l'aveugle sur ce qui lui échappe, ou lui résiste, et qui fait aujourd'hui significativement retour: le corps ou l'écriture, l'autre différent, la femme, Dieu, ou encore: le mythe, l'art et le religieux. Tentation, dit-on, « onto­théologique »; récapitulée sous les figures exemplaires tantôt de la technique, tantôt du fait totalitaire. Certes. Mais « d'où » vient cette tentation? récurrence « traditionnelle » ou visage « moderne »? Subversion d'une expérience vive de Dieu en orthodoxies oublieuses de la finitude et de l'énigme? ou subversion d'un exercice réglé de la raison en ces rationalismes ignorant tout décentrement d'origine et toute résistance à leur emprise? A ce carrefour - où l'on redécouvre la « disproportion » qui sépare pouvoirs de la raison et opacité des choses -, la théologie chrétienne ne peut que s'interroger sur elle-même. De quoi est-elle redevable, devant ce monde qui la met au défi et l'assigne à responsabilité, devant Dieu qu'elle entend désigner, devant elle-même? Quelle sera son affirmation - sa confession? et de quel type? Et quoi ses négations ou ses refus, et selon quels modes?
Une réflexion sur son histoire peut en outre permettre à la théologie d'être avertie de ses tentations propres, diaboliques parfois. Cette histoire est ici examinée en fonction d'un débat qu'on croit typique: l'opposition « dialectique/analogie » et le renvoi qui, de la défense de l'analogie, peut nous reconvertir aux vertus de la dialectique - et de la dialectique à l'analogie - fût-ce comme mise en garde et comme rappel: mise en garde relative aux risques respectifs que signalent et alimentent ces deux modes de pensée; rappel des tâches qui demeurent, pour l'une comme pour l'autre. Renvoi de l'une à l'autre, confrontation sans synthèse: l'une et l'autre doivent en effet toujours réapprendre leur finitude foncière, l'irréductibilité des « questions » qui les mettent en mouvement comme des « réalités » (des grâces) dont elles témoignent. Or, seul l' « autre » (ce qu'elles ne « sont » pas) peut ici les faire sortir d'un mortel et dangereux oubli.
Mots-clé
analogie, philosophie, philosphy, dialectique, théologie, theology, religion
Création de la notice
06/03/2008 11:40
Dernière modification de la notice
20/08/2019 16:19
Données d'usage