Etude pilote sur la pertinence de la détermination du calcium dans la sueur

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Etat: Public
Version: Après imprimatur
Licence: Non spécifiée
ID Serval
serval:BIB_AE65FA991FDE
Type
Mémoire
Sous-type
(Mémoire de) maîtrise (master)
Collection
Publications
Institution
Titre
Etude pilote sur la pertinence de la détermination du calcium dans la sueur
Auteur⸱e⸱s
BAYARD A.
Directeur⸱rice⸱s
SYKIOTIS G.
Détails de l'institution
Université de Lausanne, Faculté de biologie et médecine
Statut éditorial
Acceptée
Date de publication
2018
Langue
français
Nombre de pages
17
Résumé
Le calcium est un électrolyte fréquemment mesuré en médecine, que ce soit dans les
contrôles de routine, chez les insuffisants rénaux, en gastro-entérologie, en oncologie ou
chez les patients ayant subi une opération de la thyroïde ou des glandes parathyroïdes. En
endocrinologie par exemple, une méta-analyse1 montre qu’entre 7% et 50% des patients
présentent une hypoparathyroïdie transitoire après une thyroïdectomie dans le cadre d’un
cancer thyroïdien et environ 1.2% des patients vont souffrir d’une hypoparathyroïdie postopératoire
permanente. Dans ce contexte, des suivis réguliers avec de nombreuses prises
de sang doivent être effectués jusqu’à la normalisation de la calcémie, ce qui est
chronophage, coûteux et contraignant pour le patient tout comme pour le médecin et le
système de santé. Il parait alors pertinent d’envisager d’autres méthodes pour rendre le suivi
de la calcémie plus facile et moins invasif pour le patient, avec par exemple de nouveaux
dispositifs de monitoring en continu. Ceci permettrait dans le futur d’intervenir plus
précocement lors de déviation de la norme en ce qui concerne la calcémie, d’ajuster au
mieux les traitements, de possiblement diminuer les coûts liés aux prises de sang ainsi que
de réduire le temps et le stress lié au séjour hospitalier des patients.
La sueur est déjà utilisée pour le dépistage de la fibrose kystique, grâce au test à la
pilocarpine. En effet le dosage quantitatif du chlore dans la sueur est considéré comme le
« Gold Standard » pour le diagnostic de la dysfonction du récepteur CFTR responsable de
la mucoviscidose. En outre ce test est également utilisé pour documenter la bonne réponse
des traitements modulateurs du CFTR, comme l’Ivacaftor. Bien que les techniques de
stimulation de la sueur par iontophorèse à la pilocarpine, mises au point par Gibson et
Cooke2, existent depuis la fin des années 50, ce n’est que récemment, et grâce aux
avancées technologiques dans le domaine de la nanotechnologie, que des études,
notamment en néphrologie, en médecine du sport etc., s’intéressent à ce fluide corporel qui
a longtemps été́ laissé pour compte. Que ce soit en ce qui concerne le sodium pour
l’insuffisance rénale ou en ce qui concerne le chlore ou le potassium, des études ont
démontré́ des corrélations, plus ou moins fortes suivant les électrolytes, entre leur
concentration dans la sueur et celle dans le sang. Néanmoins, ces études3, ne comportant
que peu de participants, ne permettent pas pour l’instant de tirer de conclusions définitives.
En ce qui concerne le calcium, la recherche de littérature a montré́ qu’il n’y avait pas d’études
qui s’étaient intéressées à la corrélation entre la concentration de calcium plasmatique et
sudoral. Seules des études4,5 concernant les conditions de récoltes du calcium ont été́
réalisées. Elles ont démontré́ qu’il n’y avait pas de différence significative (moins de 10% de
différence) en fonction de la partie du corps choisie pour la récolte. En raison du manque
d’études sur le sujet et le potentiel que la sueur représente pour le suivi de la calcémie, il
parait important que des recherches soient effectuées sur ce sujet, c’est pourquoi cette étude
s’y intéresse.
Mots-clé
Sueur, Calcium, Monitoring, Calcémie, Détermination
Création de la notice
02/09/2019 15:54
Dernière modification de la notice
08/09/2020 6:10
Données d'usage