Présence des assistantes en pharmacie en unités de soins psychiatriques : Impact sur les incidents médicamenteux

Détails

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Etat: Public
Version: Final published version
Licence: Non spécifiée
ID Serval
serval:BIB_ABD88EF2A283
Type
Actes de conférence (partie): contribution originale à la littérature scientifique, publiée à l'occasion de conférences scientifiques, dans un ouvrage de compte-rendu (proceedings), ou dans l'édition spéciale d'un journal reconnu (conference proceedings).
Sous-type
Poster: résume de manière illustrée et sur une page unique les résultats d'un projet de recherche. Les résumés de poster doivent être entrés sous "Abstract" et non "Poster".
Collection
Publications
Titre
Présence des assistantes en pharmacie en unités de soins psychiatriques : Impact sur les incidents médicamenteux
Titre de la conférence
Gesellschaft schweizerischer Amt- und Spitalapotheker (GSASA)-Kongress
Auteur⸱e⸱s
Humbert-Claude M., Horisberger S., Morier M., Mischler-Delavy C., Dubuis C., Saudan J., Dobrinas M., Blanc A.-L., Widmer N.
Adresse
Digital, November 26-27, 2020
Statut éditorial
Publié
Date de publication
2020
Langue
français
Résumé
Introduction : Lors du séjour hospitalier, les incidents médicamenteux représentent un risque pour le patient, ainsi qu’un coût supplémentaire. En 2015, à la Fondation de Nant, 65% des incidents médicamenteux déclarés concernaient la préparation, largement plus nombreux que les incidents de transmission (16%), de prescription (16%) et d’administration (3%). La préparation des médicaments représente ainsi une étape sensible. En 2016 et 2018, des activités d’assistantes en pharmacie en unités de soins (APUS) ont été déployées dans trois services de psychiatrie adulte. Ce travail consiste à évaluer l’impact de la mise en place des APUS sur les erreurs médicamenteuses.
Méthode : Six services hospitaliers ont été retenus (84 lits psychiatriques). La survenue des erreurs médicamenteuses a été comparée dans les services avec et sans APUS, ainsi qu’au sein d’un même service avant et après la mise en place de l’APUS. Les deux indicateurs d’erreur utilisés ont été le nombre de déclarations d’incidents médicamenteux traitées à partir du système de déclarations d’incidents et le taux d’erreurs relevées lors d’«audits barquette », effectué par l’assistante responsable. Résultats : Dans 3 services sur 6, soit 42 lits, les barquettes sont préparées par une APUS, qui assure par ailleurs la bonne gestion des médicaments du service. Ce travail nécessite 4h30 par jour, soit un équivalent temps plein de 0.75. Dans les services sans APUS, cette tâche revient à un infirmier. En 2019, à nombre de lits égal (42), les incidents médicamenteux de préparations ont été 3.8 fois moins fréquents dans les services avec APUS versus sans APUS (19 incidents versus 72 sur un total de 155 incidents déclarés). Les autres types d’incidents - prescription (10 vs 7), transcription (7 vs 7) et administration (15 vs 18) – ont été globalement comparables. De plus, au sein des trois services avec APUS, leur mise en place a permis de diviser le nombre de déclarations d’incidents de préparation par 10 en moyenne entre 2015 et 2019. En complément, le taux d’erreur relevé lors d’audits en 2015-2016 s’est élevé à 1.6 % et 5.4 % pour deux des trois services concernés. Les audits postérieurs à la mise en place des APUS ont indiqué un taux d’erreur de 0.0 % dans ces deux services.
Conclusion : Le système de déclarations d’incidents de la Fondation de Nant a permis d’analyser finement l’impact des mesures sur chaque étape du circuit du médicament. La mise en place des APUS a significativement amélioré la sécurité des patients de l’hôpital, en diminuant drastiquement les erreurs de préparation.
Création de la notice
10/06/2021 12:50
Dernière modification de la notice
11/06/2021 5:35
Données d'usage