Lucien, l'historien et l'architecte du Phare d'Alexandrie
Détails
ID Serval
serval:BIB_AA6A842E4724
Type
Article: article d'un périodique ou d'un magazine.
Collection
Publications
Institution
Titre
Lucien, l'historien et l'architecte du Phare d'Alexandrie
Périodique
Cahiers Glotz
Statut éditorial
Publié
Date de publication
2009
Peer-reviewed
Oui
Volume
18
Pages
323-339
Langue
français
Résumé
Résumé :
Le Comment il faut écrire l'histoire de Lucien est reconnu comme le seul traité antique de méthodologie historiographique qui nous soit parvenu. Si, au fil des siècles, son intérêt a été discuté par les historiens et les spécialistes de la rhétorique, il importe de montrer que Lucien avait pleinement conscience de l'originalité de son propos. Il est particulièrement intéressant d'observer comment il problématise l'activité de l'historien, l'acte même de l'écriture historique défini par le verbe suggravfein, en jouant sur les relations de différents niveaux d'écriture indiqués par d'autres composés du verbe gravfein (ejpigravfein, uJpogravfein, metagravfein, etc.). L'écriture de l'histoire est un édifice que l'on construit à plusieurs et chaque couche d'écriture est importante. L'anecdote finale du phare d'Alexandrie qui décrit l'épiphanie d'un sous-texte prend alors une véritable dimension théorique.
Summary
Lucian's treatise, How to write history, is recognized as the only ancient work of historiographical methodology that reached us. If, over centuries, its interest has been discussed by historians and specialists in rhetoric, it is important to show that Lucien was fully aware of the originality of his treatise. It is particularly interesting to see how he rethinks the writing of history, the activity of suggravfein, playing on different levels of writing, expressed by the compounds of the verb gravfein (ejpigravfein, uJpogravfein, metagravfein, etc.). The writing of history appears as a construction involving many actors and in which each level of writing is important. The final anecdote of the lighthouse of Alexandria, that describes the epiphany of a sub-text, takes an important theoretical dimension.
Le Comment il faut écrire l'histoire de Lucien est reconnu comme le seul traité antique de méthodologie historiographique qui nous soit parvenu. Si, au fil des siècles, son intérêt a été discuté par les historiens et les spécialistes de la rhétorique, il importe de montrer que Lucien avait pleinement conscience de l'originalité de son propos. Il est particulièrement intéressant d'observer comment il problématise l'activité de l'historien, l'acte même de l'écriture historique défini par le verbe suggravfein, en jouant sur les relations de différents niveaux d'écriture indiqués par d'autres composés du verbe gravfein (ejpigravfein, uJpogravfein, metagravfein, etc.). L'écriture de l'histoire est un édifice que l'on construit à plusieurs et chaque couche d'écriture est importante. L'anecdote finale du phare d'Alexandrie qui décrit l'épiphanie d'un sous-texte prend alors une véritable dimension théorique.
Summary
Lucian's treatise, How to write history, is recognized as the only ancient work of historiographical methodology that reached us. If, over centuries, its interest has been discussed by historians and specialists in rhetoric, it is important to show that Lucien was fully aware of the originality of his treatise. It is particularly interesting to see how he rethinks the writing of history, the activity of suggravfein, playing on different levels of writing, expressed by the compounds of the verb gravfein (ejpigravfein, uJpogravfein, metagravfein, etc.). The writing of history appears as a construction involving many actors and in which each level of writing is important. The final anecdote of the lighthouse of Alexandria, that describes the epiphany of a sub-text, takes an important theoretical dimension.
Création de la notice
09/03/2010 11:17
Dernière modification de la notice
21/08/2019 5:16