Etude prospective et rétrospective de la survenue d’une incontinence urinaire occulte chez les patientes opérées de prolapsus génital au CHUV entre 2008 et 2018
Détails

Accès restreint UNIL
Etat: Public
Version: Après imprimatur
Licence: Non spécifiée
ID Serval
serval:BIB_A9507EB505C3
Type
Mémoire
Sous-type
(Mémoire de) maîtrise (master)
Collection
Publications
Institution
Titre
Etude prospective et rétrospective de la survenue d’une incontinence urinaire occulte chez les patientes opérées de prolapsus génital au CHUV entre 2008 et 2018
Directeur⸱rice⸱s
ACHTARI C.
Codirecteur⸱rice⸱s
NESSI A.
Détails de l'institution
Université de Lausanne, Faculté de biologie et médecine
Statut éditorial
Acceptée
Date de publication
2023
Langue
français
Nombre de pages
29
Résumé
Contexte : Le prolapsus génital est un affaissement des organes pelviens dans le petit bassin,
pouvant aller jusqu'à une herniation de ceux-ci dans le vagin, voire même à travers le hiatus
pelvien vers l’extérieur. Le traitement non conservateur de cette pathologie fait appel à la
chirurgie soit par voie vaginale soit par voie haute abdominale ou minimalement invasive.
Suite à la réduction du prolapsus, environ 15-30% des patientes continentes deviennent
incontinentes, c'est ce qu'on appelle l'incontinence urinaire d'effort occulte ou masquée.
Certaines études préconisent d'associer systématiquement un traitement préventif de
l'incontinence urinaire d'effort lors de la chirurgie. D'autres études préconisent plutôt
d'effectuer ces deux interventions en deux temps distincts, d'abord le prolapsus puis de ne
traiter l'incontinence masquée que si elle se manifeste (1). Chaque année, environ 50 femmes
se font opérer d'un prolapsus génital au Centre Hospitalier Universitaire Vaudois (CHUV) et la
question se pose systématiquement de la meilleure stratégie. Pour cette raison, ce travail vise
à rechercher des facteurs de risque pré-opératoires d’une incontinence urinaire masquée et
à évaluer la qualité de vie post-opératoire des patientes.
Méthode : Ce travail de master consiste en une étude prospective, ainsi que rétrospective sur
dix ans, des patientes opérées de prolapsus génital dans le service de gynécologie-obstétrique
du CHUV entre 2008 et 2018. L’échantillon s’élève à 109 patientes participantes. Pour une
analyse prospective de la qualité de vie des patientes, les questionnaires Urinary Distress
Inventory (UDI-6) et l’Incontinence Impact Questionnaire (IIQ-7) leur ont été envoyés pour
nous permettre de faire une comparaison avec leurs réponses pré-opératoires. Pour la
recherche de facteurs de risque prédictifs potentiels à la survenue d’une incontinence urinaire
occulte, une analyse rétrospective de leurs données chirurgicales, urodynamiques préopératoires,
ainsi que de leur résultat fonctionnel post-opératoire a été faite.
Résultats : Il n’a pas été possible de prouver que les variables telles que les caractérisiques
propres aux patientes, les données urodynamiques, chirurgicales et peropératoires étaient
des facteurs de risque prédicitifs d’une incontinence urinaire occulte. La création d’un score
a été créé dans le but de comparer les réponses des questionnaires UDI-6 et IIQ-7 préopératoire
et post-opératoire, démontrant une amélioration statistiquement significative de la
qualité de vie des patientes, sans que cela soit associé à un traitement anti-incontinence
préalable.
Conclusion : Notre étude rétrospective à la recherche de facteurs prédictifs d’une
incontinence urinaire occulte n’a pas été en mesure d’aboutir à des données probantes, en
raison de résultats statistiquement non significatifs. Notre étude prospective a démontré
qu’après une opération de prolapsus génital, la qualité de vie des patientes s’améliore.
pouvant aller jusqu'à une herniation de ceux-ci dans le vagin, voire même à travers le hiatus
pelvien vers l’extérieur. Le traitement non conservateur de cette pathologie fait appel à la
chirurgie soit par voie vaginale soit par voie haute abdominale ou minimalement invasive.
Suite à la réduction du prolapsus, environ 15-30% des patientes continentes deviennent
incontinentes, c'est ce qu'on appelle l'incontinence urinaire d'effort occulte ou masquée.
Certaines études préconisent d'associer systématiquement un traitement préventif de
l'incontinence urinaire d'effort lors de la chirurgie. D'autres études préconisent plutôt
d'effectuer ces deux interventions en deux temps distincts, d'abord le prolapsus puis de ne
traiter l'incontinence masquée que si elle se manifeste (1). Chaque année, environ 50 femmes
se font opérer d'un prolapsus génital au Centre Hospitalier Universitaire Vaudois (CHUV) et la
question se pose systématiquement de la meilleure stratégie. Pour cette raison, ce travail vise
à rechercher des facteurs de risque pré-opératoires d’une incontinence urinaire masquée et
à évaluer la qualité de vie post-opératoire des patientes.
Méthode : Ce travail de master consiste en une étude prospective, ainsi que rétrospective sur
dix ans, des patientes opérées de prolapsus génital dans le service de gynécologie-obstétrique
du CHUV entre 2008 et 2018. L’échantillon s’élève à 109 patientes participantes. Pour une
analyse prospective de la qualité de vie des patientes, les questionnaires Urinary Distress
Inventory (UDI-6) et l’Incontinence Impact Questionnaire (IIQ-7) leur ont été envoyés pour
nous permettre de faire une comparaison avec leurs réponses pré-opératoires. Pour la
recherche de facteurs de risque prédictifs potentiels à la survenue d’une incontinence urinaire
occulte, une analyse rétrospective de leurs données chirurgicales, urodynamiques préopératoires,
ainsi que de leur résultat fonctionnel post-opératoire a été faite.
Résultats : Il n’a pas été possible de prouver que les variables telles que les caractérisiques
propres aux patientes, les données urodynamiques, chirurgicales et peropératoires étaient
des facteurs de risque prédicitifs d’une incontinence urinaire occulte. La création d’un score
a été créé dans le but de comparer les réponses des questionnaires UDI-6 et IIQ-7 préopératoire
et post-opératoire, démontrant une amélioration statistiquement significative de la
qualité de vie des patientes, sans que cela soit associé à un traitement anti-incontinence
préalable.
Conclusion : Notre étude rétrospective à la recherche de facteurs prédictifs d’une
incontinence urinaire occulte n’a pas été en mesure d’aboutir à des données probantes, en
raison de résultats statistiquement non significatifs. Notre étude prospective a démontré
qu’après une opération de prolapsus génital, la qualité de vie des patientes s’améliore.
Mots-clé
Prolapsus pelvien, Chirurgie gynécologique, Incontinence urinaire, Urogynécologie
Création de la notice
24/07/2024 14:01
Dernière modification de la notice
25/07/2024 6:57