Use of nicotine substitute prescribed at hourly plus ad libitum intake or ad libitum for heavy smokers willing to quit : a randomized controlled trial
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ID Serval
serval:BIB_A41A34A2E54E
Type
Thèse: thèse de doctorat.
Collection
Publications
Institution
Titre
Use of nicotine substitute prescribed at hourly plus ad libitum intake or ad libitum for heavy smokers willing to quit : a randomized controlled trial
Directeur⸱rice⸱s
Bodenmann P.
Détails de l'institution
Université de Lausanne, Faculté de biologie et médecine
Adresse
Faculté de biologie et de médecine Université de Lausanne UNIL - Bugnon Rue du Bugnon 21 - bureau 4111 CH-1015 Lausanne SUISSE
Statut éditorial
Acceptée
Date de publication
2009
Langue
anglais
Nombre de pages
10
Notes
REROID:R005377219 ; Directeurs de thèse : Docteur Jean-Pierre Zellweger jusqu'en mars 2009, puis docteur Patrick Bodenmann, maître d'enseignement et de recherche
Résumé
Rapport de synthèse :
l .Objectif
Evaluer l'effet qu'ont les consignes d'utilisation régulière d'un spray nasal à la nicotine sur leur véritable utilisation durant les 3 premières semaines d'un sevrage tabagique. Un objectif secondaire est d'évaluer l'effet des consignes d'utilisation régulière du spray durant les premières semaines de sevrage tabagique sur le taux de succès à 6 mois par rapport à un groupe pouvant utiliser le spray « ad libitum ».
2. Méthode
II s'agit d'une étude ouverte, randomisée contrôlée, incluant 50 patients présentant une dépendance nicotinique forte, se trouvant en phase de préparation selon le modèle transthéorique du changement de Prochaska et Di Clemente, recrutés au sein de la consultation «stop tabac » de la Policlinique Médicale Universitaire de Lausanne. Dans le groupe «contrôle », les patients ont été instruits à utiliser le spray « ad libitum », soit dès qu'apparaissaient des envies irrésistibles de fumer, tandis que le groupe «intervention » a reçu pour consigne d'utiliser le spray au moins 1 fois par heure dès le lever, voire plus en cas d'envie de fumer. L'utilisation du spray nasal a été enregistrée par un dispositif électronique fixé sur le spray (MDILogTM) durant les 3 premières semaines d'utilisation. Durant le suivi, l'abstinence tabagique a été vérifiée par une mesure du taux de CO expiré par un appareil spécifique (Bedfont Smokerlyzer). L'abstinence tabagique a été considérée comme un succès si le taux de CO était s 10 ppm (particules par million).
3. Résultats
Un patient a été perdu durant le suivi. Au moment de la randomisation, le groupe «intervention » comprenait plus de femmes, des patients ayant un nombre plus grand de précédentes tentatives d'arrêt du tabagisme, plus de co-morbidités psychiatriques, mais moins de co-morbidités somatiques que le groupe «contrôle ». Dans les 2 groupes, les participants ont utilisé le spray nasal plus de 8 fois par jour (minimum demandé dans le groupe intervention). L'utilisation moyenne du spray était de 13,6 doses/jour pour le groupe «intervention » et de 1 l,l doses/jour pour le groupe contrôle. Ajusté aux différences entre les 2 groupes, la différence entre les doses plus importantes utilisées dans le groupe «intervention »par rapport à celles du groupe « ad libitum »reste non significative durant la première (0.8 ; CI 95% -5.1 ; 6,7), la deuxième (4.0 ; CI 95% -1.9 ; 9.9) et la troisième semaine (3.0 ; CI 95% -2.5 ; 8.5). De même, le fait d'instruire le patient à utiliser chaque heure le spray nasal durant les premières semaines n'a pas eu d'impact sur le taux de succès à 6 mois (RR = 0.69 ; CI 95% 0.34 ; 1.39).
4. Conclusions
Cette étude négative montre que les différences d'utilisation du spray nasal nicotinique sont plus dépendantes des caractéristiques individuelles du patient que des recommandations d'utilisation du thérapeute. Les patients présentant un syndrome de dépendance à la nicotine forte utilisent spontanément de manière importante le spray nasal nicotinique, indépendamment des recommandations données. Pour les patients présentant un syndrome de dépendance à la nicotine forte, les recommandations par le thérapeute d'utiliser le spray nasal dès l'apparition d'envies de fumer semblent être la manière de faire la plus adéquate.
l .Objectif
Evaluer l'effet qu'ont les consignes d'utilisation régulière d'un spray nasal à la nicotine sur leur véritable utilisation durant les 3 premières semaines d'un sevrage tabagique. Un objectif secondaire est d'évaluer l'effet des consignes d'utilisation régulière du spray durant les premières semaines de sevrage tabagique sur le taux de succès à 6 mois par rapport à un groupe pouvant utiliser le spray « ad libitum ».
2. Méthode
II s'agit d'une étude ouverte, randomisée contrôlée, incluant 50 patients présentant une dépendance nicotinique forte, se trouvant en phase de préparation selon le modèle transthéorique du changement de Prochaska et Di Clemente, recrutés au sein de la consultation «stop tabac » de la Policlinique Médicale Universitaire de Lausanne. Dans le groupe «contrôle », les patients ont été instruits à utiliser le spray « ad libitum », soit dès qu'apparaissaient des envies irrésistibles de fumer, tandis que le groupe «intervention » a reçu pour consigne d'utiliser le spray au moins 1 fois par heure dès le lever, voire plus en cas d'envie de fumer. L'utilisation du spray nasal a été enregistrée par un dispositif électronique fixé sur le spray (MDILogTM) durant les 3 premières semaines d'utilisation. Durant le suivi, l'abstinence tabagique a été vérifiée par une mesure du taux de CO expiré par un appareil spécifique (Bedfont Smokerlyzer). L'abstinence tabagique a été considérée comme un succès si le taux de CO était s 10 ppm (particules par million).
3. Résultats
Un patient a été perdu durant le suivi. Au moment de la randomisation, le groupe «intervention » comprenait plus de femmes, des patients ayant un nombre plus grand de précédentes tentatives d'arrêt du tabagisme, plus de co-morbidités psychiatriques, mais moins de co-morbidités somatiques que le groupe «contrôle ». Dans les 2 groupes, les participants ont utilisé le spray nasal plus de 8 fois par jour (minimum demandé dans le groupe intervention). L'utilisation moyenne du spray était de 13,6 doses/jour pour le groupe «intervention » et de 1 l,l doses/jour pour le groupe contrôle. Ajusté aux différences entre les 2 groupes, la différence entre les doses plus importantes utilisées dans le groupe «intervention »par rapport à celles du groupe « ad libitum »reste non significative durant la première (0.8 ; CI 95% -5.1 ; 6,7), la deuxième (4.0 ; CI 95% -1.9 ; 9.9) et la troisième semaine (3.0 ; CI 95% -2.5 ; 8.5). De même, le fait d'instruire le patient à utiliser chaque heure le spray nasal durant les premières semaines n'a pas eu d'impact sur le taux de succès à 6 mois (RR = 0.69 ; CI 95% 0.34 ; 1.39).
4. Conclusions
Cette étude négative montre que les différences d'utilisation du spray nasal nicotinique sont plus dépendantes des caractéristiques individuelles du patient que des recommandations d'utilisation du thérapeute. Les patients présentant un syndrome de dépendance à la nicotine forte utilisent spontanément de manière importante le spray nasal nicotinique, indépendamment des recommandations données. Pour les patients présentant un syndrome de dépendance à la nicotine forte, les recommandations par le thérapeute d'utiliser le spray nasal dès l'apparition d'envies de fumer semblent être la manière de faire la plus adéquate.
Création de la notice
21/06/2010 10:33
Dernière modification de la notice
20/08/2019 16:09