Marie Bonaparte, Sigmund Freud Correspondance intégrale 1925-1939

Détails

ID Serval
serval:BIB_A180704646D6
Type
Livre: un livre et son éditeur.
Collection
Publications
Institution
Titre
Marie Bonaparte, Sigmund Freud Correspondance intégrale 1925-1939
Auteur⸱e⸱s
Freud Sigmund, Bonaparte Marie
Traducteur⸱rice⸱s
Mannoni Olivier
Editeur
Flammarion
ISBN
9782080264572
Statut éditorial
Publié
Date de publication
15/10/2022
Editeur⸱rice scientifique
Amouroux Rémy
Langue
français
Résumé
Édition de : Rémy Amouroux. Traduction (Allemand) : Olivier Mannoni. En 1925, la princesse Marie Bonaparte se rend à Vienne pour consulter le Pr Sigmund Freud. Cette rencontre sera « le plus grand événement de ma vie », note l’arrière-petite-nièce de Napoléon Ier, princesse de Grèce et de Danemark. Durant quatorze années, ils échangeront près de neuf cents lettres jusqu’à la mort du fondateur de la psychanalyse, en 1939. Conservé à la bibliothèque du Congrès à Washington, cet ensemble de lettres est le dernier grand corpus de correspondance freudienne encore inédit. Passionnante de bout en bout, foisonnant d’informations sur l’introduction de la psychanalyse en France, cette correspondance raconte un monde appelé à disparaître au cœur duquel deux protagonistes des plus étonnants évoluent. Car entre la princesse venue pour soigner sa dépression et l’un des savants les plus influents de son siècle, une amitié naît, qui dépasse bientôt le cadre de l’analyse. Leurs échanges donnent à voir un Freud tour à tour séduit, amusé, parfois lassé de cette patiente qui n’a de cesse de vouloir vivre pleinement sa vie amoureuse et questionne les conceptions freudiennes sur la femme à une époque où la quête du plaisir féminin reste profondément subversive. « La dernière des Bonaparte », comme elle aimait à se qualifier, loin d’être la disciple dévote que l’on a parfois décrite, témoigne au fil des pages d’une liberté de pensée audacieuse. Quels que soient leurs désaccords, Freud verra en elle une élève loyale. De fait, elle ne le trahira jamais et mettra sa fortune au service de la Société psychanalytique de Paris (SPP), qu’elle contribua à créer et, avec l’aide de nombreux soutiens, se portera à son secours pour l’aider à quitter l’Autriche nazie en 1938.
Mots-clé
Histoire de la psychanalyse, histoire de la sexologie, histoire des sciences
Création de la notice
09/05/2023 20:29
Dernière modification de la notice
10/05/2023 6:53
Données d'usage