Rétrospective analysis of 616 air-rescue trauma cases related to the practice of extreme sports

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ID Serval
serval:BIB_9A8CF5C7A970
Type
Thèse: thèse de doctorat.
Collection
Publications
Institution
Titre
Rétrospective analysis of 616 air-rescue trauma cases related to the practice of extreme sports
Auteur⸱e⸱s
Gosteli G.
Directeur⸱rice⸱s
Carron P.-N.
Codirecteur⸱rice⸱s
Yersin B.
Détails de l'institution
Université de Lausanne, Faculté de biologie et médecine
Adresse
Faculté de biologie et de médecineUniversité de LausanneCH-1015 LausanneSUISSE
Statut éditorial
Acceptée
Date de publication
2016
Langue
anglais
Résumé
Introduction : Les sports extrêmes bénéficient d'une popularité croissante. Parallèlement, les accidents en lien avec ces pratiques ont augmenté et nécessitent parfois un sauvetage médicalisé par hélicoptère. Il n'y a que peu de littérature sur les accidents dans les sports extrêmes, notamment au sujet de leur épidémiologie, de leur sévérité, de la particularité de leurs blessures et des missions de sauvetage pré-hospitalières qui leurs sont dédiées.
But : Nos objectifs étaient d'effectuer une analyse épidémiologique, d'identifier les blessures spécifiques et de décrire les caractéristiques des missions pré-hospitalières des accidents de sports extrêmes ayant nécessité une intervention de sauvetage médicalisée par hélicoptère.
Méthode : Il s'agit d'une analyse rétrospective des missions pré-hospitalières dédiées aux sports extrêmes, effectuées par REGA Lausanne, du 1er janvier 1998 au 31 décembre 2008. Les cas de sports extrêmes étaient classés en trois groupes en fonction du type de risque pris au moment de la chute.
Résultats : Parmi les 616 cas répondant aux critères d'inclusion, 219 (36%) étaient clairement des sports extrêmes à haut risque de chute, alors que 69 cas (11%) étaient à l'inverse des sports potentiellement extrêmes, mais avec un bas risque de chute au moment de l'accident. Entre les deux, 328 cas (53%) étaient des sports potentiellement extrêmes, mais dont la prise de risque au moment de la chute ne pouvait être déterminée sur la base du rapport médical. Dans le groupe de sports extrêmes à haut risque de chute, l'âge médian était de 32 ans, 80% des cas étaient des hommes et la mortalité à 48 heures était de 11%, soit environ dix fois plus que dans les deux autres groupes. La proportion de blessures possiblement fatales (score NACA > 4) était de 39% dans le groupe à haut risque et de 13% dans les deux autres groupes. 30% des cas de sports extrêmes à haut risque avaient un ISS > 15 (7% dans les deux autres groupes). Les fractures vertébrales dorso-lombaires étaient les blessures les plus fréquentes avec 32% des cas en présentant au moins une et impliquant la jonction D12-L2 dans 56% des cas. Les autres blessures fréquemment rencontrées étaient les traumatismes crâniens (16%), les fractures de côtes (9%), les pneumothorax (8%), les fractures cervicales (7%), les fractures de cheville (5%) et les fractures pelviennes (5%). Le temps moyen sur site des équipes de sauvetage était plus long dans le groupe sports extrêmes à haut risque, et 50% des missions incluaient au moins une difficulté relative à l'environnement de l'intervention.
Conclusion : Les sports extrêmes à haut risque de chute engendrent des accidents de haute vélocité, caractérisés par une importante proportion de lésions sévères notamment axiales (colonne, thorax, pelvis et fémur proximal). Nous avons identifié un pourcentage considérable de fractures dorso-lombaires, principalement à la jonction D12-L2. Les missions de sauvetages dédiées aux sports extrêmes à haut risque de chute impliquent des interventions plus longues et plus complexes.
Création de la notice
07/11/2016 10:40
Dernière modification de la notice
20/08/2019 16:01
Données d'usage