La construction de la politique de la science en Suisse. Enjeux scientifiques, stratégiques et politiques (1944-1974)

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ID Serval
serval:BIB_9833DA1D9913
Type
Thèse: thèse de doctorat.
Collection
Publications
Titre
La construction de la politique de la science en Suisse. Enjeux scientifiques, stratégiques et politiques (1944-1974)
Auteur⸱e⸱s
Joye-Cagnard F.
Directeur⸱rice⸱s
Fleury Antoine
Détails de l'institution
Université de Genève
Adresse
Département d'Histoire générale, Université de Genève
Statut éditorial
Acceptée
Date de publication
2007
Langue
français
Nombre de pages
715
Notes
(à paraître 2009)
Résumé
Jury de thèse : Prof. Dr. François Walter, Antoine Fleury (Genève), Jean-Philippe Leresche (Lausanne), Dominique Pestre (Paris), Prof. Dr. Ass. Bruno J. Strasser (Yale), Dr. Gérard Escher (Berne). Le but de la thèse de doctorat consiste à comprendre le processsus d'émergence de la politique fédérale de la science en Suisse durant la période allant de 1944 à 1974. Le principal apport du travail réside dans l'explication de la compréhension, par les autorités politiques fédérales, des enjeux scientifiques et de formation supérieure, ainsi que les réponses qui ont été apportées à ces nouveaux défis. Trois parties conduisent l'analyse : dans un premier temps (« L'Atome, les militaires et les scientifiques »), la recherche détaille le rôle de la politique fédérale atomique et la collaboration informelle entre l'armée suisse et les milieux scientifiques dans les modalités de saisie par l'Etat fédéral de la montée en puissance de l'activité scientifique et technique après 1945. Une attention particulière est portée au rôle de l'"argent atomique" dans la diversification de la recherche durant les années 1945- 1962. En effet, parallèlement aux grands programmes de développement de l'énergie nucléaire et de construction d'une bombe atomique suisse, la politique atomique fédérale a soutenu la recherche civile, par exemple en biomédecine, contribuant ainsi à l'émergence de nouvelles disciplines de recherche, comme la biologie moléculaire. La deuxième partie (« Science et relations internationales ») porte sur les usages faits par la Suisse de la coopération scientifique internationale durant la Guerre froide, et en particulier du rapprochement entre la neutralité scientifique de la communauté internationale et la neutralité politique de la Suisse. Outre la création du premier poste d'attaché scientifique à l'ambassade de Suisse à Washington, il s'agit de montrer comment la Suisse a utilisé le prestige lié à la recherche scientifique pour être représentée au sein des grands organismes de coopération internationale, tout en restant indépendante sur le plan politique, soit en préservant sa position de neutre malgré le durcissement de la Guerre froide. La troisième partie (« Former, planifier, diriger ») expose les principales étapes institutionnelles et législatives de l'émergence d'une nouvelle prérogative fédérale, soit la politique de la science, et inscrit le processus dans le contexte d'élargissement des tâches de l'Etat-Providence, de reconfiguration de la politique économique nationale, et d'intégration de nouveaux outils de politique fédérale, comme la prospective, le renforcement de la politique conjoncturelle, ou encore la refonte des rapports entre le Conseil fédéral et le Fonds national suisse, notamment par l'introduction de nouvelles formes d'encouragement à la recherche (Programmes nationaux de recherche).
Création de la notice
05/12/2008 11:54
Dernière modification de la notice
20/08/2019 14:59
Données d'usage