La création des textes, telle qu’elle est déterminée par les technologies matérielles et cognitives, les représentations historiques de la textualité, la langue : voilà l’objet des travaux de Jean-Louis Lebrave. On trouvera réunis ici, pour la première fois, les principaux chapitres d’une oeuvre publiée sur trente-cinq ans. Une théorie de l’écriture s’y élabore au fil de l’analyse minutieuse de ses traces – manuscrites, imprimées ou numériques –, des « mutations du lire-écrire » et du dialogue interdisciplinaire (avec la philologie, la psychologie, l’informatique, la criminalistique…). De Quintilien à Vitez, en passant par Pascal, Beethoven ou Heine, Lebrave, en généticien linguiste, éclaire le processus créateur de tous côtés.