Can invasion patches of "Acacia mearnsii" serve as colonizing sites for native plant species on Réunion (Mascarene archipelago)

Détails

ID Serval
serval:BIB_8F677AE6D127
Type
Article: article d'un périodique ou d'un magazine.
Collection
Publications
Titre
Can invasion patches of "Acacia mearnsii" serve as colonizing sites for native plant species on Réunion (Mascarene archipelago)
Périodique
African Journal of Ecology
Auteur⸱e⸱s
Tassin J., Médoc J. M., Kull Ch. A. , Rivière J.-N., Balent G.
ISSN
1365-2028
Statut éditorial
Publié
Date de publication
2009
Peer-reviewed
Oui
Volume
47
Numéro
3
Pages
422-432
Langue
anglais
Notes
tassin_can_2009
Résumé
Il est nécessaire de documenter les effets à long terme des invasions de plantes à l'échelle du paysage. Nous avons étudié l'effet potentiellement catalyseur de la plante invasive Acacia mearnsii De Wild. sur la colonisation de paysages ruraux par des espèces végétales natives sur l'île de la Réunion (archipel des Mascareignes, océan Indien). On a récolté des données sur 182 parcelles circulaires de 50 m2 dans un ensemble de 48 grandes zones envahies âgées de un à plus de 48 ans. Il n'y avait que 18 espèces végétales natives dans les endroits envahis, et celles-là ne se trouvaient que dans 21 des 48 zones. Les zones envahies par les Acacia qui étaient colonisées par des espèces natives étaient plus âgées et se situaient plus près des reliquats forestiers les plus fermés. La plupart des zones envahies colonisées par des espèces natives étaient situées à moins de 200 m de forêts relictuelles. Les résultats sont cohérents avec des études sur les taux de colonisation de plantations forestières non indigènes, qui augmentent avec l'âge et diminuent avec la distance de la source des semences. Ceci dit, le taux de zones envahies par les acacias qui sont colonisées par la flore indigène reste très faible en comparaison avec les études sur la colonisation de plantations exotiques dans d'autres pays tropicaux. Nous concluons que les zones d'invasion d'Acacia mearnsii sont des sites de colonisation médiocre pour les espèces végétales indigènes. On suspecte que l'allélopathie est un des facteurs les plus actifs dans la prévention de cette colonisation.
Création de la notice
11/03/2015 17:58
Dernière modification de la notice
20/08/2019 15:53
Données d'usage