Penser contre Pascal. Jansénisme ou révolution
Détails
Demande d'une copie Sous embargo indéterminé.
Accès restreint UNIL
Etat: Public
Version: de l'auteur⸱e
Licence: Non spécifiée
Accès restreint UNIL
Etat: Public
Version: de l'auteur⸱e
Licence: Non spécifiée
ID Serval
serval:BIB_8E6A5C18ACB8
Type
Partie de livre
Collection
Publications
Institution
Titre
Penser contre Pascal. Jansénisme ou révolution
Titre du livre
Lire contre l'auteur
Editeur
Presses Universitaires de Vincennes
ISBN
9782842923495
Statut éditorial
Publié
Date de publication
2012
Editeur⸱rice scientifique
Rabau S.
Série
Essais et savoirs
Pages
21-49
Langue
français
Notes
Communication au séminaire Fabula Lire, penser contre l'auteur (Carqueiranne, sept. 2009) dans le cadre du programme ANR « Hermès ». Actes d'un séminaire organisé à Carqueiranne (Var) par l'équipe Fabula, dans le cadre du projet ANR "Hermès" (Histoire et théorie des interprétations).
Résumé
En janvier 2009, je livrais à un éditeur le manuscrit d’une édi- tion d’un bref texte attribué à Pascal, connu sous le titre de trois discours sur la condition des Grands, assorti d’une anthologie des Pensées politiques qui leur sont traditionnellement associées. Selon l’usage de la collection qui devait l’accueillir, j’avais fait suivre le texte d’une (très) brève postface que je titrais «Petit traité de l’usurpation légitime»; outre les indispensables éclaircissements historiques quant à la première publication du texte et quelques réflexions sur l’étrange statut d’un «Discours» qui n’a jamais été couché par écrit par « Pascal » et qui fut pourtant donné à lire post mortem sous son nom, j’y esquissais ce qui était bien une thèse politique : si les Discours nous enseignent que l’origine de l’autorité et la fondation de la loi ne peuvent se revendiquer finalement que d’elles-mêmes, qu’elles sont donc une violence sans fondement, la soumission au pouvoir, comme le pouvoir lui-même, se trouve pouvoir être pensée sous un jour essentiellement institutionnel – la révolte politique apparaissant comme naturelle sans être pour autant de droit. Je refermais cette postface sur cette question, qui fut aussi un temps celle de Walter Benjamin, et plus récemment mise en débat entre Jacques Derrida et Giorgio Agamben : comment se
soustraire et répondre à la violence du droit qui déclare illégitime tout ce qui ne le reconnaît pas, sinon par un autre coup de force ?
soustraire et répondre à la violence du droit qui déclare illégitime tout ce qui ne le reconnaît pas, sinon par un autre coup de force ?
Site de l'éditeur
Création de la notice
06/03/2014 17:38
Dernière modification de la notice
07/08/2024 6:06