Le dépistage du carcinome hépatocellulaire (par échographie et dosage de l'alpha-foetoprotéine à intervalles réguliers) doit être réservé aux patients cirrhotiques en bonne condition (Child A). Après exérèse ou alcoolisation d'un carcinome hépatocellulaire, le risque de récidive (ou de nouvelle tumeur) est très élevé. L'intérêt de l'acide rétinoïque pour prévenir l'apparition de nouvelles tumeurs est à l'étude. Le traitement par l'interféron des patients atteints de cirrhose associée à une hépatite virale C semble diminuer l'incidence du carcinome hépatocellulaire, indépendamment de la réponse virologique. Ceci doit être confirmé par des études prospectives. La transplantation hépatique est efficace pour traiter les patients atteints de carcinome hépatocellulaire non résécable et de petite taille. L'exérèse reste pour le moment le traitement de référence lorsque la tumeur est résécable.