Et l’autotraduction dans l’écriture de soi ? Remarques à partir de Quant à je (kantaje) de Katalin Molnár

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ID Serval
serval:BIB_8247D1FFD87A
Type
Article: article d'un périodique ou d'un magazine.
Collection
Publications
Institution
Titre
Et l’autotraduction dans l’écriture de soi ? Remarques à partir de Quant à je (kantaje) de Katalin Molnár
Périodique
Ticontre. Teoria Testo Traduzione
Auteur⸱e⸱s
Ausoni Alain
ISSN
2284-4473
ISSN-L
2284-4473
Statut éditorial
Publié
Date de publication
2017
Peer-reviewed
Oui
Numéro
7
Pages
169-181
Langue
français
Résumé
La francophonie translingue s’est largement construite à coup de textes autobiographiques. Traduits du français ou vers le français par des auteurs comme comme Nancy Huston, Vassilis Alexakis ou Georges-Arthur Goldschmidt, certains de ces textes existent en deux langues. D’autres textes autobiographiques d’auteurs non-natifs n’existent qu’en français mais contiennent des passages autotraduits. C’est le cas de Quant à je (kantaje) (1995) de l’autoproclamée « écrivain français de souche hongroise » Katalin Molnár. Comme nous l’apprend la longue note explicative finale de ce livre singulier, le dire de soi y prend la forme particulière d’un agrégat de textes dont certains sont des autotraductions d’extraits écrits par Molnár dans d’autres langues que le français. Si l’autobiographie littéraire vise aussi à démontrer comment s’est imposé le métier d’écrire, ce procédé permet à Molnár de donner à lire qui elle est comme écrivain malgré l’absence de traduction de ses textes hongrois en français. Il rend aussi manifeste le fait que les archives d’une vie existent en langues et contribue à marquer la rupture énonciative propre à la pratique de l’écriture de soi.
Création de la notice
24/07/2017 1:12
Dernière modification de la notice
20/08/2019 15:42
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