Linguistique et représentation(s)
Détails
ID Serval
serval:BIB_7A80FA1F1607
Type
Livre: un livre et son éditeur.
Collection
Publications
Institution
Titre
Linguistique et représentation(s)
Editeur
UMR Praxiling
ISSN
2111-5044
Statut éditorial
Publié
Date de publication
01/11/1998
Peer-reviewed
Oui
Editeur⸱rice scientifique
Maurer Bruno, Raccah Pierre-Yves
Numéro
31
Série
Cahiers de praxématique
Langue
français
Nombre de pages
187
Notes
L'intégralité du numéro est téléchargeable à https://journals.openedition.org/praxematique/1260, article par article.
Résumé
Le point de départ de ce numéro des Cahiers de praxématique est la part croissante que prend, dans le domaine de la sociolinguistique, la réflexion sur les représentations des situations linguistiques, recueillies au travers de questionnaires ou par l’enregistrement de discours épilinguistiques ; le terme de représentation y est de plus en plus utilisé, sans que son emploi donne lieu à une réflexion spécifique.
2Les locuteurs, interrogés sur leur rapport aux langues, produisent des discours dans lesquels on trouve des représentations : mais de quelle nature sont-elles ? Sont-elles de nature cognitive ou de nature discursive ? Plus radicalement, sont-elles le reflet fidèle d’une organisation cognitive — mais, en ce cas, de quel sujet, attendu que la production des représentations met en jeu non pas un seul sujet cognitif mais au moins deux ? Ou n’ont-elles de pertinence que comme objets de discours interactivement construits ? On peut être tenté de répondre plutôt dans le sens de la deuxième hypothèse, mais cette position remet en question l’existence même d’un imaginaire linguistique ; elle remet aussi en question l’intuition — que nous avons tous — selon laquelle nous posséderions des faits de représentation antérieurs à leur mise en discours, à leur émergence. Faut-il alors concevoir une théorie des représentations qui articule un ordre relativement fossilisé, sédimentation de mises en discours précédentes, avec une représentation toujours rejouée au moment même de son expression et, de ce fait, en perpétuelle dynamique ?
2Les locuteurs, interrogés sur leur rapport aux langues, produisent des discours dans lesquels on trouve des représentations : mais de quelle nature sont-elles ? Sont-elles de nature cognitive ou de nature discursive ? Plus radicalement, sont-elles le reflet fidèle d’une organisation cognitive — mais, en ce cas, de quel sujet, attendu que la production des représentations met en jeu non pas un seul sujet cognitif mais au moins deux ? Ou n’ont-elles de pertinence que comme objets de discours interactivement construits ? On peut être tenté de répondre plutôt dans le sens de la deuxième hypothèse, mais cette position remet en question l’existence même d’un imaginaire linguistique ; elle remet aussi en question l’intuition — que nous avons tous — selon laquelle nous posséderions des faits de représentation antérieurs à leur mise en discours, à leur émergence. Faut-il alors concevoir une théorie des représentations qui articule un ordre relativement fossilisé, sédimentation de mises en discours précédentes, avec une représentation toujours rejouée au moment même de son expression et, de ce fait, en perpétuelle dynamique ?
Mots-clé
représentations, sociolinguistique, linguistique, images des langues, analyse de discours, connexionisme, schémas mentaux
Site de l'éditeur
Open Access
Oui
Création de la notice
12/01/2020 9:42
Dernière modification de la notice
14/01/2020 6:21