Prise en charge des communications inter-auriculaires de type ostium secundum chez l’enfant, résultats chirurgicaux et interventionnels

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Etat: Public
Version: Après imprimatur
Licence: Non spécifiée
ID Serval
serval:BIB_75BD53FDAE06
Type
Mémoire
Sous-type
(Mémoire de) maîtrise (master)
Collection
Publications
Institution
Titre
Prise en charge des communications inter-auriculaires de type ostium secundum chez l’enfant, résultats chirurgicaux et interventionnels
Auteur⸱e⸱s
WALDVOGEL A.
Directeur⸱rice⸱s
DI BRNARDO S.
Détails de l'institution
Université de Lausanne, Faculté de biologie et médecine
Statut éditorial
Acceptée
Date de publication
2018
Langue
français
Nombre de pages
31
Résumé
Actuellement, 28% des malformations congénitales sévères recensées sont des cardiopathies
selon EUROCAT, le groupe de surveillance européenne des malformations congénitales1. Chaque
année en Suisse, 900 à 1’000 nouvelles cardiopathies congénitales sont diagnostiquées et la
moitié d’entre elles devront être opérées. Ainsi, on estime que 8 enfants nés-vivants sur 1’000
présentent une cardiopathie2.
Jusqu’à l’arrivée de la chirurgie cardiaque dans les années 50, le pourcentage d’enfants atteints
d’une malformation cardiaque qui succombaient à une défaillance respiratoire ou circulatoire
était estimé à 85%3.
Aujourd’hui, il a été démontré que, grâce aux progrès de la médecine dans le domaine de la
chirurgie et des techniques interventionnelles, plus de 90% des enfants nés avec une
cardiopathie congénitale atteignent l’âge adulte4.
De plus, nous sommes aujourd’hui en mesure de mieux comprendre l’étiologie de ces
malformations grâce aux nouvelles techniques génomiques et de séquençage5. En effet, les
progrès en analyse génétique ont prouvé un lien héréditaire, encore peu soupçonné jusqu’à
présent. Il a été longtemps pensé que ces malformations apparaissaient de manière sporadique.
Pourtant, un tiers de ces pathologies auraient une caractéristique héréditaire6. Il est à présent
connu que certaines conditions telles que les trisomies 21, 13, 18, la microdélétion 22q11 ainsi
que les syndromes de Noonan et de Williams peuvent présenter une malformation cardiaque. Un
conseil génétique est ainsi recommandé dans ces situations.
Précisons qu’un risque non négligeable de cardiopathies congénitales est observable dans la
descendance7. Ce risque est estimé à 3% après un premier enfant avec une cardiopathie
congénitale et à 10% lors du deuxième, mais diffèrent suivant la cardiopathie8.
D’autres étiologies ont également été mises en lumière comme certaines maladies maternelles
telles que le diabète ou le lupus, lors de prise de certains médicaments au cours de la grossesse tels que les antiépileptiques, les anticoagulants ou encore le Lithium, tout comme la rubéole ou
la rougeole.
Les communications interauriculaires sont une forme commune de malformations cardiaques
congénitales puisqu’elles ne représentent pas moins de 10% de ces dernières. Parmis elles,
environ 80% sont des CIA de type ostium secundum et ces dernières peuvent rester
asymptomatiques si la communication se trouve être mineure.
Depuis la toute première correction réussie d’une CIA en 1952 par F. John Lewis, la méthode
chirurgicale est devenue le gold standard dans le traitement des communications de type ostium
secundum. Elle a ainsi amélioré l’espérance de vie ainsi que la symptomatologie de ces patients,
tout en se perfectionnant au fil des années.
La méthode interventionnelle ou percutanée est apparue bien plus tard lorsqu’en 1976, King et
Mills ont tenté pour la première fois cette technique. Depuis une quinzaine d’années, cette
dernière a su se montrer très efficace et sûre dans de nombreuses études et tend à prendre de
plus en plus de place dans le traitement des CIA type ostium secundum. Le dispositif le plus
couramment utilisé actuellement est l’Amplatzer septal occluder (ASO).
Les possibilités de correction dans des conditions sûres et adaptées à la clinique des patients ont
ainsi pris de l’ampleur. La technique interventionnelle permet en effet de corriger des
communications précocement chez des patients asymptomatiques ou alors tardivement chez
des patients âgés et symptomatiques.
De nombreuses études se sont intéressées aux différentes méthodes proposées aujourd’hui pour
corriger ces communications interauriculaires et la majorité se sont penchées sur les avantages
ainsi que les inconvénients des méthodes chirurgicales versus interventionnelles. Ce travail
reprend les différentes observations et conclusions émises dans ses études. Ceci nous permettra
de mieux comprendre l’évolution de la pratique médicale dans ce domaine.
Pour se représenter l’importance d’intervenir lors de ses malformations, il est important d’avoir
de bonnes connaissances sur les conséquences que ces dernières peuvent engendrer. Ainsi, les
détails de physiologie, tout comme la symptomatologie l’accompagnant, seront décrits en détails
dans un chapitre de ce travail.
Mots-clé
interauricular communications, ostium secundum, children, surgery, interventional
Création de la notice
03/09/2019 10:07
Dernière modification de la notice
08/09/2020 6:09
Données d'usage