Femmes et jeux dans le monde grec hellénistique et impérial
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ID Serval
serval:BIB_74F34E93196F
Type
Article: article d'un périodique ou d'un magazine.
Collection
Publications
Institution
Titre
Femmes et jeux dans le monde grec hellénistique et impérial
Périodique
Etudes de lettres
Statut éditorial
Publié
Date de publication
1998
Numéro
249
Pages
33-50
Langue
français
Notes
Titre du numéro: Femmes et vie publique dans l'Antiquité gréco-romaine
Résumé
Cette étude s'interroge sur les rapports entre femmes et activités sportives, en particulier les concours et les jeux, dans le monde grec antique. Les témoignages considérés proviennent de la Grèce propre et de l'Asie Mineure et datent principalement de l’époque impériale (Ier-IIIe s. ap. J.-C.) même si certains d'entre eux peuvent éventuellement être datés de la basse période hellénistique (Ier s. av. J.-C.).
Hormis les femmes athlètes, laissées hors de la problématique, trois catégories de femmes sont mentionnées dans les sources: les théores (spectatrices d'honneur), les gymnasiarques (pourvoyeuses d'huile lors de concours ou dans les thermes) et les agonothètes (organisatrices et présidentes de jeux). Il s'agit de charges honorifiques, exigeant le plus souvent de grandes ressources financières et qui étaient donc dévolues aux membres de l’élite sociale. Toute famille qui plaçait l'une de ses ressortissantes à l'une ou l'autre de ces charges voyait son prestige accru. La gymnasiarchie et plus encore l’agonothésie sont en outre liées à la diffusion du culte impérial dans les provinces orientales de l'Empire romain.
Hormis les femmes athlètes, laissées hors de la problématique, trois catégories de femmes sont mentionnées dans les sources: les théores (spectatrices d'honneur), les gymnasiarques (pourvoyeuses d'huile lors de concours ou dans les thermes) et les agonothètes (organisatrices et présidentes de jeux). Il s'agit de charges honorifiques, exigeant le plus souvent de grandes ressources financières et qui étaient donc dévolues aux membres de l’élite sociale. Toute famille qui plaçait l'une de ses ressortissantes à l'une ou l'autre de ces charges voyait son prestige accru. La gymnasiarchie et plus encore l’agonothésie sont en outre liées à la diffusion du culte impérial dans les provinces orientales de l'Empire romain.
Création de la notice
19/11/2007 10:33
Dernière modification de la notice
20/08/2019 14:32