Dépistage de première ligne des cardiopathies congénitales au 2e trimestre de grossesse : transmission des images par smartphone et analyse par un expert - étude de faisabilité

Détails

Ressource 1 Sous embargo indéterminé.
Accès restreint UNIL
Etat: Public
Version: Après imprimatur
Licence: Non spécifiée
ID Serval
serval:BIB_729ACEDB01F7
Type
Mémoire
Sous-type
(Mémoire de) maîtrise (master)
Collection
Publications
Institution
Titre
Dépistage de première ligne des cardiopathies congénitales au 2e trimestre de grossesse : transmission des images par smartphone et analyse par un expert - étude de faisabilité
Auteur⸱e⸱s
KURSNER E.
Directeur⸱rice⸱s
MIVELAZ Y.
Détails de l'institution
Université de Lausanne, Faculté de biologie et médecine
Statut éditorial
Acceptée
Date de publication
2019
Langue
français
Nombre de pages
24
Résumé
Introduction : Les cardiopathies congénitales (CC) constituent la plus fréquente des
anomalies congénitales. Le taux de détection prénatal des CC a augmenté ces dernières
années mais les CC restent les malformations les moins bien diagnostiquées lors de l’ultrason
(US) morphologique. Le dépistage consiste à visualiser des structures cardiaques dans
différentes vues échographiques. Il est essentiel de dépister en prénatal les CC dites critiques
afin d’organiser la meilleure prise en charge cardio-chirurgicale possible dès la naissance de
l’enfant.
Objectif: 1) Établir si les séquences (images ou clips) du coeur foetal obtenues lors de
l’échographie morphologique de dépistage par les praticiens de premier recours et transmises
via un smartphone permettent à un expert en cardiologie foetale d’effectuer une analyse
détaillée des structures clés de la vue des 4 cavités, des voies de chasse et des gros
vaisseaux. 2) Déterminer un taux de structures identifiées sur les 3 vues échographiques.
Méthode : Cette étude clinique prospective a été menée entre les mois d’octobre 2018 et
septembre 2019. Les participantes (n=15) ont été recrutées via leur gynécologue-obstétricien
de la région lausannoise. Un smartphone a été utilisé afin de photographier et filmer les images
et clips échographiques du coeur foetal lors de l’US morphologique. Les images et clips ont été
analysés par un expert en échographie foetale selon une grille préétablie comportant 22 items
pouvant être observés sur les vues classiques du dépistage des cardiopathies (4 cavités, voies
de chasse, gros vaisseaux). Un score (pourcentage des items observables), une appréciation
subjective globale (examen normal / anormal ou douteux), ainsi qu’une appréciation subjective
de la qualité des images ont été établi pour chaque examen.
Résultats : Au total, 19 images et 75 clips ont été analysés, avec une médiane de 1 image
(IQR : 0 - 2) et de 4 clips (IQR : 2 – 7) par examen. Chez le gynécologue-obstétricien, l’examen
morphologique cardiaque était normal dans 93,3% cas alors que le reste de l’examen
morphologique était normal dans tous les cas. Sur l’ensemble des images et clips
visualisés les images étaient dans 46,7% des cas de bonne qualité, 53.3% des cas de qualité
satisfaisante et dans aucun des cas la qualité n’a été non satisfaisante. En moyenne 88,5%
des items ont été visualisés. Les structures de la vue des 4 cavités ont été identifiées dans
99,5% des cas. Les structures de la vue des voies de chasse ont été identifiées dans 83,3%
des cas. Les structures de la vue des gros vaisseaux ont été identifiées dans 64% des cas.
L’évaluation finale était normale dans 93,3% des cas. Dans un cas, une communication
interventriculaire était suspectée par le gynécologue-obstétricien, et a été exclue par l’expert.
Dans un autre cas, l’examen était considéré comme normal par le gynécologue-obstétricien,
mais douteux pour l’expert. Une échocardiographie de contrôle a été effectuée et a écarté une
anomalie.
Conclusion : Cette étude de faisabilité a montré que la majorité des images prise avec un
smartphone étaient de qualité satisfaisante et qu’il était techniquement simple de les transférer
au destinataire. De plus, un grand nombre d’items nécessaires au dépistage des CC ont pu
être identifiés. L’acquisition des images des voies de chasse et celles des gros vaisseaux n’a
pas permis d’observer les paramètres importants dans le diagnostic des anomalies des gros
vaisseaux dans 16,7 % et 36% des cas respectivement. La formation des gynécologues-obstétriciens
devrait mieux prendre en compte ces lacunes.
Mots-clé
cardiopathie congénitale, échographie, dépistage prénatal, smartphone
Création de la notice
03/09/2020 15:12
Dernière modification de la notice
15/10/2020 6:26
Données d'usage