Femmes et funérailles publiques dans l'Antiquité gréco-romaine

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Etat: Public
Version: Final published version
ID Serval
serval:BIB_719CFEDE5483
Type
Article: article d'un périodique ou d'un magazine.
Collection
Publications
Institution
Titre
Femmes et funérailles publiques dans l'Antiquité gréco-romaine
Périodique
Etudes de lettres
Auteur⸱e⸱s
Bielman  Anne, Frei-Stolba  Regula
Statut éditorial
Publié
Date de publication
1998
Numéro
249
Pages
5-31
Langue
français
Notes
Titre du numéro: Femmes et vie publique dans l'Antiquité gréco-romaine
Résumé
A travers l'examen des honneurs funèbres rendus aux femmes dans l'Antiquité réco-romaine et à travers la comparaison avec les honneurs funèbres rendus aux hommes, cette étude cherche à définir la position de la femme dans les sociétés concernées. Les documents analysés s’échelonnent entre le IIe siècle av. J.-C. et le IIIe siècle ap. J.-C. et proviennent de Grèce, d'Asie Mineure et d'Italie du Sud. Il ressort de cette étude que dans les inscriptions grecques, si les femmes bénéficiaires d’honneurs funèbres à la période hellénistique l’ont été essentiellement en fonction de leurs activités personnelles, les femmes d’époque impériale ont été honorées surtout par égard envers leur famille. Les inscriptions latines, en général plus succintes, datent de l'empire romain puisque la femme sous la République n’était pas honorée par des funérailles publiques. Les textes nous laissent entrevoir l'importance des relations familiales car la défunte est souvent honorée en fonction du prestige des hommes de sa famille (mari, père, fils). En outre, elle fait ressortir la position éminente de la prêtresse du culte impérial ou - en Italie du Sud notamment - du culte de la cité, puisque ce sont précisément ces femmes-prêtresses, dont l’activité était publique, qui ont été honorées par un funus publicum.
Création de la notice
19/11/2007 11:32
Dernière modification de la notice
20/08/2019 15:30
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