Accidentologie sur la voie classique d’ascension du mont Blanc de 1990 à 2017

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serval:BIB_7196FE92CCAF
Type
Rapport: document publié par une institution, habituellement élément d'une série.
Collection
Publications
Titre
Accidentologie sur la voie classique d’ascension du mont Blanc de 1990 à 2017
Auteur⸱e⸱s
Mourey Jacques, Moret Olivier, Descamps Philippe, Bozon Stéphane
Détails de l'institution
Laboratoire EDYTEM
Date de publication
2018
Langue
français anglais
Résumé
Cette étude est le fruit d’une collaboration entre le laboratoire de recherche Environnement dynamiques et Territoires de montagne (EDYTEM, université Savoie Mont-Blanc), la Fondation Petzl et le Peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) de Chamonix. Son objectif principal est de mieux comprendre l’accidentologie sur la voie normale d’ascension du mont Blanc (4 809 m), point culminant des Alpes.
L’itinéraire classique d’ascension du mont Blanc (la voie dite « normale ») est l’une des voies d’alpinisme les plus fréquentées du monde avec environ 17 000 personnes par an. Elle présente cependant des dangers objectifs majeurs, particulièrement au niveau de la traversée du Grand Couloir du Goûter à 3 270 mètres — aussi rebaptisé « le couloir de la mort » — et de la montée par l’arête rocheuse menant à l’aiguille du Goûter (3 863 m). Cette partie de l’itinéraire est rocheuse. Elle nécessite des techniques d’escalade (pose des pieds et des mains) pour franchir certains passages et présente surtout une exposition importante aux chutes de pierres. Il en résulte un nombre important d’accidents, comme l’a montré la première édition de cette étude publiée en 2012 (disponible sur le site de la Fondation Petzl, www.fondation-petzl.org). Entre 1990 et 2011, 291 personnes ont ainsi été secourues entre le refuge de Tête Rousse (3 187 m) et le refuge du Goûter (3 830 m), avec un taux de gravité très important : 74 personnes sont décédées et 180 blessées.
Cette mise à jour de l’étude publiée en 2012 prolonge cet état des lieux jusqu’en 2017. L’objectif est de mieux comprendre les origines des accidents de type traumatique survenant dans ce secteur, afin d’apporter des outils d’aide à la décision aux pouvoirs publics, aux professionnels de la montagne et aux alpinistes amateurs.
Mots-clé
Accidentalité, Alpinisme, Mont Blanc
Création de la notice
18/11/2020 11:33
Dernière modification de la notice
18/11/2020 11:35
Données d'usage