Mobilité et reproductibilité technique au service de la propagande. Les expositions mobiles du plan Marshall
Détails
ID Serval
serval:BIB_6F8B9AB19118
Type
Article: article d'un périodique ou d'un magazine.
Collection
Publications
Institution
Titre
Mobilité et reproductibilité technique au service de la propagande. Les expositions mobiles du plan Marshall
Périodique
Transbordeur: Photographie, histoire, société
Statut éditorial
Publié
Date de publication
2018
Peer-reviewed
Oui
Numéro
2
Pages
102-113
Langue
français
Résumé
L’histoire des expositions mobiles, variantes des expositions itinérantes ou reproductibles, est encore peu connue. Pourtant, dès la première moitié du XXe siècle, leur nombre ne cesse de croître jusqu’à connaître un véritable âge d’or au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. L’une des principales réalisations dans le domaine émerge dans le cadre du plan Marshall, lorsque l’administration américaine met en circulation à travers l’Europe de l’Ouest une série d’unités mobiles sous forme de cirques, de trains, de camions et de péniches. Ces expositions sont l’oeuvre d’une équipe d’architectes, de graphistes et de photographes chargés d’assurer la bonne transmission d’un message politique luimême intimement lié à l’idée de mobilité, au coeur de la campagne de propagande américaine. Les arts de la reproductibilité, photographie, cinéma, affiches, brochures sont constamment intégrés aux expositions du plan Marshall et y assument des formes diverses, alors que la faculté qu’ont ces unités de rejoindre un public disséminé aurait pu à elle seule en justifier l’économie. Pourquoi en sont-elles à ce point dépendantes ? Quel rôle jouent les arts de la reproductibilité dans des expositions capables elles-mêmes d’aller partout ? = The history of mobile exhibitions – variations on the travelling and reproducible versions – remains little known, despite the fact that their number grew steadily in the first half of the 20th century, building up to a golden age just after the Second World War. One of the main achievements in this field emerged from the Marshall Plan, when the US State Department put a series of mobile exhibition units, including circuses, trains, trucks and barges, into circulation in Western Europe. These exhibitions were the work of a team of architects, graphic artists and photographers tasked with conveying a political message – itself intimately linked to the notion of mobility – that was a core part of the American propaganda campaign. Constant factors in the Marshall Plan exhibitions, the reproducible arts – photography, cinema, posters, brochures – took various forms. However, the ease with which these units could reach a scattered public would have been enough on its own to justify doing without them. Why, then, this marked dependency? What role did the reproducible arts play in exhibitions already capable of travelling everywhere?
Mots-clé
exposition mobile, graphisme, reproductibilité, plan Marshall, guerre froide
Création de la notice
06/05/2019 14:25
Dernière modification de la notice
20/08/2019 14:28