Acteur et médias sur la scène
Détails
ID Serval
serval:BIB_6B20BABBA049
Type
Thèse: thèse de doctorat.
Collection
Publications
Institution
Titre
Acteur et médias sur la scène
Directeur⸱rice⸱s
Albera F.
Détails de l'institution
Université de Lausanne, Faculté des lettres
Adresse
Faculté des lettres Université de Lausanne UNIL - Dorigny Anthropole - bureau 2049 CH-1015 Lausanne SUISSE
Statut éditorial
Acceptée
Date de publication
2009
Langue
français
Nombre de pages
472
Notes
REROID:R005414386
Résumé
L'objet de cette étude est l'acteur dans un spectacle à composante technologique,
analysé dans une perspective intermédiale qui est une pratique scénique et une approche
analytique émergeante. Je place cette problématique dans le contexte du théâtre contemporain
des années 1990 et du début du XXIe siècle notamment. Mon étude est organisée en trois
parties. Les premiers chapitres abordent l'acteur dans sa relation avec le dispositif et l'image
projetée, lors de deux périodes historiques. La première période se situe à la fin du XIXe
siècle et est consacrée aux spectacles féeriques et magiques qui explorent le spectaculaire. La
phase suivante se place autour des années 1920 et concerne principalement les travaux
d'Erwin Piscator, de Vsevolod Meyerhold, d'Oskar Schlemmer ainsi que de Lev Koulechov.
La deuxième partie de la thèse aborde la scène contemporaine imprégnée par les nouveaux
médias et cela d'abord dans le contexte de la cyberculture, que je considère comme un aspect
sociologique et anthropologique déterminant. Ceci me rapproche de ma définition du théâtre
marqué par la technologie que je nomme un « théâtre des médias ». J'analyse les
transformations et les déplacements des composantes théâtrales sous l'influence
technologique en tant que re-configuration médiale de la scène. Je propose par la suite
l'individuation intermédiale en tant que concept pour l'analyse de l'acteur et de la nouvelle
subjectivité scénique. La troisième partie s'appuie sur deux grands axes : le dispositif et
l'image, où l'acteur devient un dénominateur permanent de l'analyse permutationnelle.
L'étude progresse d'abord par l'analyse des éléments suivants: écrans, moniteurs, caméras,
capteurs. Ce qui est surtout ici mis en évidence, c'est la corporéité de l'acteur et son rapport
spatial avec le dispositif. L'image, par contre, interroge l'interprétation et la construction du
rôle. Elle apparaît dans sa fonction la plus statique ainsi que la plus complexe et dynamique,
mettant en évidence la multifonction scénique de l'acteur. Il se présente sous des figures
multiples (acteur cyborgisé, acteur marionnetisé), à travers ses écritures (interacteur,
observateur) et ses identités scéniques nouvelles (formations hybrides). J'aborde à la fin la
question de la nouvelle formation de l'interprète selon l'approche intermédiale qui émerge
notamment à l'Académie de Maastricht et à l'Ecole régionale d'acteurs de Cannes. Le corpus
analytique est composé d'une soixantaine de spectacles dont le noyau se concentre sur les
travaux de Robert Lepage, de Jean Lambert-Wild, de LLT Videoteatr « Poza », de Komuna
Otwock, du Wooster Groupe, et de Dumb Type.
analysé dans une perspective intermédiale qui est une pratique scénique et une approche
analytique émergeante. Je place cette problématique dans le contexte du théâtre contemporain
des années 1990 et du début du XXIe siècle notamment. Mon étude est organisée en trois
parties. Les premiers chapitres abordent l'acteur dans sa relation avec le dispositif et l'image
projetée, lors de deux périodes historiques. La première période se situe à la fin du XIXe
siècle et est consacrée aux spectacles féeriques et magiques qui explorent le spectaculaire. La
phase suivante se place autour des années 1920 et concerne principalement les travaux
d'Erwin Piscator, de Vsevolod Meyerhold, d'Oskar Schlemmer ainsi que de Lev Koulechov.
La deuxième partie de la thèse aborde la scène contemporaine imprégnée par les nouveaux
médias et cela d'abord dans le contexte de la cyberculture, que je considère comme un aspect
sociologique et anthropologique déterminant. Ceci me rapproche de ma définition du théâtre
marqué par la technologie que je nomme un « théâtre des médias ». J'analyse les
transformations et les déplacements des composantes théâtrales sous l'influence
technologique en tant que re-configuration médiale de la scène. Je propose par la suite
l'individuation intermédiale en tant que concept pour l'analyse de l'acteur et de la nouvelle
subjectivité scénique. La troisième partie s'appuie sur deux grands axes : le dispositif et
l'image, où l'acteur devient un dénominateur permanent de l'analyse permutationnelle.
L'étude progresse d'abord par l'analyse des éléments suivants: écrans, moniteurs, caméras,
capteurs. Ce qui est surtout ici mis en évidence, c'est la corporéité de l'acteur et son rapport
spatial avec le dispositif. L'image, par contre, interroge l'interprétation et la construction du
rôle. Elle apparaît dans sa fonction la plus statique ainsi que la plus complexe et dynamique,
mettant en évidence la multifonction scénique de l'acteur. Il se présente sous des figures
multiples (acteur cyborgisé, acteur marionnetisé), à travers ses écritures (interacteur,
observateur) et ses identités scéniques nouvelles (formations hybrides). J'aborde à la fin la
question de la nouvelle formation de l'interprète selon l'approche intermédiale qui émerge
notamment à l'Académie de Maastricht et à l'Ecole régionale d'acteurs de Cannes. Le corpus
analytique est composé d'une soixantaine de spectacles dont le noyau se concentre sur les
travaux de Robert Lepage, de Jean Lambert-Wild, de LLT Videoteatr « Poza », de Komuna
Otwock, du Wooster Groupe, et de Dumb Type.
Création de la notice
09/09/2010 11:20
Dernière modification de la notice
29/10/2020 12:07