« Mon nom est personne ». Éprouver l’(a)moralité des humanoïdes

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Etat: Public
Version: de l'auteur⸱e
Licence: CC BY-NC-ND 4.0
ID Serval
serval:BIB_64A36B194ABB
Type
Article: article d'un périodique ou d'un magazine.
Collection
Publications
Institution
Titre
« Mon nom est personne ». Éprouver l’(a)moralité des humanoïdes
Périodique
SociologieS
Auteur⸱e⸱s
Kaufmann Laurence, Glassey Olivier
Statut éditorial
Publié
Date de publication
2020
Langue
français
Résumé
Les projections anthropomorphiques que suscitent les robots humanoïdes tendent à mobiliser la grammaire de la
distance ou de la proximité, de l’inclusion et de l’exclusion, qui est une grammaire éminemment morale. À cette
grammaire morale se rajoute la phénoménologie du familier ou de l’étrange, du rassurant ou de l’inquiétant, de la
présence ou de l’absence, du réel ou de l’imaginaire, qui hante la « vallée de l’étrange » (uncanny valley) reliant et
opposant les humains et les non humains. Après avoir déployé les enjeux moraux que soulève l’anthropomorphisation et
notamment les relations d’empathie émotionnelle que celle-ci suscite ou sollicite, nous adopterons sur les robots une
autre perspective, celle qui consiste à les appréhender non comme des (non)personnes, mais comme des dispositifs qui
ont le pouvoir de nous faire agir et ressentir. Sous cet angle, le mode d’existence des robots et leur mode de co-existence
avec les humains ne relèvent plus d’une grammaire morale, mais d’une grammaire politique.
Création de la notice
28/09/2021 11:40
Dernière modification de la notice
19/10/2021 6:39
Données d'usage