Petite histoire naturelle des différences sexuelles
Détails
ID Serval
serval:BIB_63D18D9BE78B
Type
Article: article d'un périodique ou d'un magazine.
Sous-type
Vulgarisation: article de la presse quotidienne ou article de vulgarisation scientifique.
Collection
Publications
Institution
Titre
Petite histoire naturelle des différences sexuelles
Périodique
CorteX, Collectif de Recherche Transdisciplinaire Esprit Critique & Sciences
Statut éditorial
Publié
Date de publication
09/2012
Peer-reviewed
Oui
Langue
français
Notes
CorteX : Esprit critique et sciences Le CorteX (COllectif de Recherche Transdisciplinaire Esprit Critique & Sciences) est un collectif né en 2010 à Grenoble, Marseille et Montpellier.CorteX_BU_campus Son but est de réunir tous les acteurs, enseignants, chercheurs, étudiants travaillant sur un sujet développant l'esprit critique, quelle que soit leur origine disciplinaire. Il s'agit d'un pont transdisciplinaire et inter-universités.
Résumé
Faire appel à des différences d'ordre "naturel" entre deux groupes de population (juifs et aryens, noirs et blancs, hommes et femmes) est un procédé récurrent pour asseoir et légitimer une domination et des différences de droits. Mais c'est moins la véracité de ces différences dites naturelles que le mécanisme argumentatif qui les sous-tend qui nous intéresse d'habitude. Lorsque nous abordons le sexisme en cours ou en atelier, nous rentrons donc rarement dans ce type de débat. Pour prendre un exemple parmi tant d'autres, plutôt que de discuter sur le sens et la validité scientifique de l'affirmation "les femmes sont moins fortes que les hommes", nous préférons discuter de la question "en quoi le fait que les femmes soient moins fortes en moyenne que les hommes légitime-t-il (ou non) que la moyenne des revenus des hommes soient 50% plus élevée que celle des femmes, qu'il n'y ait que 25% de femmes à l'assemblée nationale, qu'il n'y ait qu'une minorité de sages-femmes masculins et de femmes saxophonistes dans le jazz ?, etc "
Pourtant, nous avons décidé de faire une exception et de revenir ici sur ces différences entre les hommes et les femmes. D'abord parce qu'il y a beaucoup d'idées reçues sur le sujet, ensuite parce que la publication de l'article Sélection commentée de ressources sur le genre a suscité des questionnements* sur l'influence du combat féministe dans les interprétations des dernières connaissances en neurosciences. Les chercheurs militants ont-ils tendance à interpréter exagérément les dernières connaissances en neuroscience (notamment sur la plasticité cérébrale) dans le sens d'une minimisation des différences naturelles entre les hommes et les femmes ? Si nous rêvons de voir un jour disparaître les différences de droits entre les sexes, nous souhaitons avant tout le faire sur des bases solides. Pour tenter de minimiser toute intrusion idéologique sur ce sujet, nous nous sommes tournés vers Catherine Brandner, chercheure au Laboratoire de Recherche Expérimentale sur le Comportement (LERB) de l'Université de Lausanne, qui a accepté de faire un bilan des connaissances scientifiques actuelles sur le sujet.
Pourtant, nous avons décidé de faire une exception et de revenir ici sur ces différences entre les hommes et les femmes. D'abord parce qu'il y a beaucoup d'idées reçues sur le sujet, ensuite parce que la publication de l'article Sélection commentée de ressources sur le genre a suscité des questionnements* sur l'influence du combat féministe dans les interprétations des dernières connaissances en neurosciences. Les chercheurs militants ont-ils tendance à interpréter exagérément les dernières connaissances en neuroscience (notamment sur la plasticité cérébrale) dans le sens d'une minimisation des différences naturelles entre les hommes et les femmes ? Si nous rêvons de voir un jour disparaître les différences de droits entre les sexes, nous souhaitons avant tout le faire sur des bases solides. Pour tenter de minimiser toute intrusion idéologique sur ce sujet, nous nous sommes tournés vers Catherine Brandner, chercheure au Laboratoire de Recherche Expérimentale sur le Comportement (LERB) de l'Université de Lausanne, qui a accepté de faire un bilan des connaissances scientifiques actuelles sur le sujet.
Création de la notice
09/11/2012 8:59
Dernière modification de la notice
23/01/2020 6:19