Troubles de la mémoire de consolidation à long terme :Développement d'un outil diagnostique

Détails

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Etat: Public
Version: Après imprimatur
ID Serval
serval:BIB_5F99AB6B3A85
Type
Mémoire
Sous-type
(Mémoire de) maîtrise (master)
Collection
Publications
Institution
Titre
Troubles de la mémoire de consolidation à long terme :Développement d'un outil diagnostique
Auteur⸱e⸱s
VAUDROZ L.
Directeur⸱rice⸱s
BINDSCHAEDLER C.
Détails de l'institution
Université de Lausanne, Faculté de biologie et médecine
Statut éditorial
Acceptée
Date de publication
2014
Langue
français
Nombre de pages
21
Résumé
Le fractionnement de la mémoire humaine en différents sous-systèmes est actuellement bien établi. Une grande avancée a été apportée dans ce domaine par la distinction entre la mémoire à court terme et la mémoire à long terme. Plusieurs études ciblant des patients souffrant de problèmes mnésiques ont apporté la preuve d'une telle dissociation entre ces deux différents types de mémoire. D'après les récentes découvertes, l'information nouvellement acquise serait initialement labile, correspondant à la mémoire à court terme, puis elle subirait toute une série de processus la rendant progressivement plus stable, la transformant en mémoire à long terme [1]. Ces différents processus de mise en mémoire sont désignés sous le nom de consolidation à long terme. Toutefois une déficience de la mémoire de consolidation à long terme est constatée chez certaines personnes souffrant d'épilepsie ou présentant une lésion au niveau du cortex temporal. En effet, certains patients consultent leur médecin en raison d'une amnésie inhabituelle les dérangeant au quotidien. La plainte principale concerne la mémoire autobiographique, certains souvenirs de leur vie remontant à quelques années, quelques mois, voire quelques semaines sont comme effacés. Par exemple, l'oubli de la destination de ses dernières vacances est typique et malgré les photographies prises lors du séjour, l'incapacité de se rappeler du voyage persiste [2]. Certains témoignent aussi de problèmes à retrouver leur chemin dans des endroits connus lors de la conduite automobile ou de difficultés au niveau professionnel à rapporter le travail réalisé l'année d'avant [3].
Ces personnes effectuent typiquement des résultats normaux à un bilan neuropsychologique cognitif et mnésique standard ayant un délai de rétention de 30 minutes à une heure. Cependant elles démontrent une perte de l'information acquise à partir d'un délai plus long, dès 24 heures et allant jusqu'à plusieurs semaines en fonction des études. En effet plusieurs intervalles sont décrits pour les sessions de rappel : immédiat - 1 heure - 6 semaines [1], 30 minutes - 1 jour - 1 semaine - 2 semaines - 4 semaines [2], immédiat - 30 minutes - 1 semaine [4], immédiat - 20 minutes - 4 jours - 11 jours - 30 jours [5] ou 30 minutes - 1 semaine - 3 semaines [6]. Ces recherches suggèrent une assimilation initiale intacte de l'information nouvelle suivie d'un oubli à long terme accéléré. Les études se concentrent, dans la plupart des cas, autour d'un patient ou un collectif de patients se plaignant de troubles mnésiques en comparant leurs résultats à ceux d'un groupe contrôle en bonne santé n'ayant jamais souffert d'atteinte du système nerveux central.
Mots-clé
mémoire, épilepsie, consolidation, amnésie, hippocampe
Création de la notice
03/09/2015 9:58
Dernière modification de la notice
20/08/2019 15:17
Données d'usage