Étude radiologique de la position des prothèses de cheville dans le plan sagittal
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ID Serval
serval:BIB_5F833BBAA466
Type
Mémoire
Sous-type
(Mémoire de) maîtrise (master)
Collection
Publications
Institution
Titre
Étude radiologique de la position des prothèses de cheville dans le plan sagittal
Directeur⸱rice⸱s
CREVOISIER X.
Détails de l'institution
Université de Lausanne, Faculté de biologie et médecine
Statut éditorial
Acceptée
Date de publication
2019
Langue
français
Nombre de pages
26
Résumé
Introduction : L’arthroplastie totale de cheville est une technique chirurgicale utilisée comme
traitement de l’arthrose de cheville. Actuellement, il existe deux types de prothèses, les
prothèses à plateau fixe (Talaris) et les prothèses à plateau mobile (Salto). Ces prothèses
sont réalisées de manière à reproduire une pente naturelle de l’implant tibial. Cependant, nous
bénéficions de peu d'informations sur la capacité de la prothèse à modifier la position du talus
par rapport à la situation préopératoire, ainsi que sur l'influence de la position de l’implant tibial
des prothèses de cheville sur la position relative du talus par rapport au tibia dans le plan
sagittal. Il existe également peu de données de comparaison sur le comportement des deux
types de prothèses. Pour pallier ce manque de connaissances sur la position des prothèses
de cheville dans le plan sagittal, nous avons réalisé une étude radiologique rétrospective.
Méthode : Cette étude, centrée sur le CHUV, incluait 28 patients ayant bénéficié d’une
arthroplastie totale de cheville avec la méthode Salto et 26 patients ayant bénéficié d’une
arthroplastie totale de cheville avec la méthode Talaris, entre 2008 et 2016. Nous avons
effectué différentes mesures en préopératoire ainsi qu'à 3 mois et 2 ans postopératoires pour
chaque patient des deux groupes.
Résultats : Dans le groupe Salto, la position du centre de rotation (COR) du talus n’a pas été
modifiée significativement en postopératoire. Dans le groupe Talaris, l’implantation de la pièce
talienne a fait avancer le COR talus significativement (p = 0.017). Le COR talus est positionné
plus en avant par rapport à l’axe tibial dans les Talaris que dans les Salto, cette différence est
significative à 3 mois postopératoires (p = 0.003) mais devient non significative à 2 ans
postopératoires. Dans le groupe Salto, il existe une corrélation significative entre la pente
tibiale et la position du COR talus par rapport à l’axe tibial à 3 mois (p=0.009) mais elle n'est
plus présente à 2 ans. Dans le groupe Talaris, il existe une corrélation significative entre la
pente tibiale et la position du COR du talus par rapport à l’axe tibial à 3 mois (p=0.008) et à 2
ans (p=6.02E-08) postopératoires.
Conclusion : La prothèse Talaris à plateau fixe antériorise la position du centre de rotation du
talus par rapport à l’axe tibial, alors qu’après l’implantation d’une prothèse Salto à plateau
mobile le COR talus conserve sa position préopératoire. Dans le cas de la prothèse Talaris, la
pente de l’implant tibial exerce une influence sur la position du COR talus à tout temps
postopératoire. En revanche, dans le cas de la prothèse Salto, cette influence n’existe qu’à
trois mois postopératoires et disparait à plus long terme.
traitement de l’arthrose de cheville. Actuellement, il existe deux types de prothèses, les
prothèses à plateau fixe (Talaris) et les prothèses à plateau mobile (Salto). Ces prothèses
sont réalisées de manière à reproduire une pente naturelle de l’implant tibial. Cependant, nous
bénéficions de peu d'informations sur la capacité de la prothèse à modifier la position du talus
par rapport à la situation préopératoire, ainsi que sur l'influence de la position de l’implant tibial
des prothèses de cheville sur la position relative du talus par rapport au tibia dans le plan
sagittal. Il existe également peu de données de comparaison sur le comportement des deux
types de prothèses. Pour pallier ce manque de connaissances sur la position des prothèses
de cheville dans le plan sagittal, nous avons réalisé une étude radiologique rétrospective.
Méthode : Cette étude, centrée sur le CHUV, incluait 28 patients ayant bénéficié d’une
arthroplastie totale de cheville avec la méthode Salto et 26 patients ayant bénéficié d’une
arthroplastie totale de cheville avec la méthode Talaris, entre 2008 et 2016. Nous avons
effectué différentes mesures en préopératoire ainsi qu'à 3 mois et 2 ans postopératoires pour
chaque patient des deux groupes.
Résultats : Dans le groupe Salto, la position du centre de rotation (COR) du talus n’a pas été
modifiée significativement en postopératoire. Dans le groupe Talaris, l’implantation de la pièce
talienne a fait avancer le COR talus significativement (p = 0.017). Le COR talus est positionné
plus en avant par rapport à l’axe tibial dans les Talaris que dans les Salto, cette différence est
significative à 3 mois postopératoires (p = 0.003) mais devient non significative à 2 ans
postopératoires. Dans le groupe Salto, il existe une corrélation significative entre la pente
tibiale et la position du COR talus par rapport à l’axe tibial à 3 mois (p=0.009) mais elle n'est
plus présente à 2 ans. Dans le groupe Talaris, il existe une corrélation significative entre la
pente tibiale et la position du COR du talus par rapport à l’axe tibial à 3 mois (p=0.008) et à 2
ans (p=6.02E-08) postopératoires.
Conclusion : La prothèse Talaris à plateau fixe antériorise la position du centre de rotation du
talus par rapport à l’axe tibial, alors qu’après l’implantation d’une prothèse Salto à plateau
mobile le COR talus conserve sa position préopératoire. Dans le cas de la prothèse Talaris, la
pente de l’implant tibial exerce une influence sur la position du COR talus à tout temps
postopératoire. En revanche, dans le cas de la prothèse Salto, cette influence n’existe qu’à
trois mois postopératoires et disparait à plus long terme.
Mots-clé
prothèses de cheville, plan sagittal, mesures radiologiques, COR talus
Création de la notice
07/09/2020 10:01
Dernière modification de la notice
15/10/2020 5:26