Apparition impossible : Emmanuelle Béart et l'affaire des sans papiers. Une sociologie énonciative de l'espace public
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ID Serval
serval:BIB_5EBA86BF0A37
Type
Article: article d'un périodique ou d'un magazine.
Collection
Publications
Institution
Titre
Apparition impossible : Emmanuelle Béart et l'affaire des sans papiers. Une sociologie énonciative de l'espace public
Périodique
Cahiers de l'Institut de linguistique et des sciences du langage
Statut éditorial
Publié
Date de publication
2014
Volume
34
Pages
79-100
Langue
français
Résumé
Cet article propose une analyse sociologique, sensible à la phénoménologie de l'espace
public et à l'énonciation, de l'apparition publique d'Emmanuelle Béart dans le contexte de
l'affaire dite « des sans-papiers de Saint-Bernard ». Tentant d'esquisser les pistes d'une
approche sociologique de la place de l'émotion au sein de l'espace public, l'article propose
une relecture critique de la phénoménologie politique de Hannah Arendt et une analyse du
matériau empirique de l'intervention d'Emmanuelle Béart sur le plateau du journal télévisé
de France 2, au soir du 23 août 1996. L'analyse multimodale de l'interaction, des catégories
mobilisées et de l'énonciation, fait apparaître l'indignation et la honte comme des émotions
morales et non plus singulières, dont la communicabilité sert de vecteur d'universalisation et
d'appartenance collective. L'article débouche sur une proposition de compréhension
alternative et complémentaire du public, en regard de la définition arendtienne, inspirée par
les écrits de W. Lippmann et de J. Dewey.
public et à l'énonciation, de l'apparition publique d'Emmanuelle Béart dans le contexte de
l'affaire dite « des sans-papiers de Saint-Bernard ». Tentant d'esquisser les pistes d'une
approche sociologique de la place de l'émotion au sein de l'espace public, l'article propose
une relecture critique de la phénoménologie politique de Hannah Arendt et une analyse du
matériau empirique de l'intervention d'Emmanuelle Béart sur le plateau du journal télévisé
de France 2, au soir du 23 août 1996. L'analyse multimodale de l'interaction, des catégories
mobilisées et de l'énonciation, fait apparaître l'indignation et la honte comme des émotions
morales et non plus singulières, dont la communicabilité sert de vecteur d'universalisation et
d'appartenance collective. L'article débouche sur une proposition de compréhension
alternative et complémentaire du public, en regard de la définition arendtienne, inspirée par
les écrits de W. Lippmann et de J. Dewey.
Mots-clé
apparition, espace public, témoignage, émotions, énonciation
Création de la notice
28/08/2011 19:07
Dernière modification de la notice
14/02/2020 6:26