Opiacés intra opératoires en chirurgie viscérale

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ID Serval
serval:BIB_5E0D55DC7FD9
Type
Mémoire
Sous-type
(Mémoire de) maîtrise (master)
Collection
Publications
Institution
Titre
Opiacés intra opératoires en chirurgie viscérale
Auteur⸱e⸱s
GOLLIEZ C.
Directeur⸱rice⸱s
SUTER M.
Codirecteur⸱rice⸱s
CACHEMAILLE M.
Détails de l'institution
Université de Lausanne, Faculté de biologie et médecine
Statut éditorial
Acceptée
Date de publication
2017
Langue
français
Nombre de pages
23
Résumé
Introduction
La douleur postopératoire est un problème médical, économique et social majeur et certaines études ont montrés que jusqu'à 80% des patients opérés en souffriront(1).
Ces 10 dernières années, beaucoup d'études ont avancé et développé des guidelines basées sur de l'antalgie "procedure specific" se basant sur l'idée que différentes chirurgies amènent des douleurs aux caractéristiques différentes (type viscérale vs somatique, localisation, durée, …) (45)(46)(47). Or de nombreuses chirurgies considérées "mineures" (laparoscopiques notamment) semblent provoquer des douleurs postopératoires élevées(8)(9).
Alors, en intra-opératoire, est-ce que certaines chirurgies mènent à l'utilisation de plus d'opiacés ? Quelles sont les chirurgies les plus stimulantes ?
Méthode
Ce travail s'est organisé autour d'une base de données préexistante dont les informations ont été récoltées entre janvier 2014 et avril 2015 dans le service de chirurgie viscérale du Centre Hospitalier Universitaire Vaudois. Elle inclut tous les patients de plus de 18 ans opérés durant cette période, soit 1281 personnes. Les données ont été récoltées prospectivement. Les paramètres mesurés étaient : démographiques (âge, sexe, genre, BMI, ASA), chirurgicaux (ouvert/fermé, durée, urgence/électif), anesthésiques (durée, prémédication, type) et analgésiques.
Rétrospectivement, la base de donnée a été complétée par l'ajout des opiacés intra opératoire. Nous avons considéré tous les types d'opiacés reçus (morphine, fentanyl, rémifentanil, sufentanil, alfentanil) par voie intraveineuse ou sous-cutanée. Les opiacés injectés en rachi-anesthésie n'ont pas été inclus, car ils répondent à une pharmacocinétique différente.
Résultats
Pour la plupart des chirurgies observées, il n'y a pas de différence significative dans la quantité moyenne d'opiacés reçus.
Ainsi des chirurgies considérées mineures, (exemple: CCK, (para)thyroïde), se révèlent d'un point de vue opiacés à un niveau proche de chirurgies bien plus lourdes (exemple: Pancréas, Gastro-intestinal supérieur). De plus, il semble que le fait de réaliser une intervention en minimal invasif ne réduise pas la dose moyenne d'opiacé en comparaison aux chirurgies ouvertes.
Conclusion
En conclusion, il y a peu de différences entre les chirurgies pour ce qui est de la quantité d'opiacés reçue en intra opératoire, malgré des interventions très hétérogènes en technique opératoire, temps ou anesthésie. Ainsi des opérations ouvertes ou majeures n'induisent significativement pas plus d'opiacés intra opératoires que des chirurgies minimales invasives ou mineures.
Mots-clé
Opiacés intra opératoires, chirurgie viscérale, douleur postopératoire
Création de la notice
06/09/2018 10:52
Dernière modification de la notice
08/09/2020 7:09
Données d'usage