Texte intégral en ligne: https://books.openedition.org/pur/20110
Résumé: L’article aborde le rôle des aides étrangères dans la réduction des effets induits par la situation de famine en France sous l’Occupation, à travers l’exemple de l’aide suisse à l’enfance française en danger. Quelle est leur marge de manœuvre par rapport aux configurations diplomatiques et militaires ? Est-ce que leur situation d’organisation non gouvernementale, ou au contraire d’organisme affilié à un appareil d’État, est susceptible de modifier la nature de leurs ambitions, et des moyens mis en œuvre pour les satisfaire ? Autant de questions auxquelles l’article tente d’apporter des réponses en se centrant sur l’action mise sur pied successivement par deux organisations helvétiques : d’une part le Cartel suisse de secours aux enfants victimes de la guerre, qui s’occupe de faire venir des enfants français dès 1940, d’autre part la Croix-Rouge suisse-Secours aux enfants qui poursuit cette initiative à partir de 1942.