Inventaire et description des modalités de remise de matériel d’injection stérile en milieu carcéral en Suisse : Situation en 2016
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ID Serval
serval:BIB_5BF0C51AB604
Type
Rapport: document publié par une institution, habituellement élément d'une série.
Collection
Publications
Institution
Titre
Inventaire et description des modalités de remise de matériel d’injection stérile en milieu carcéral en Suisse : Situation en 2016
Détails de l'institution
Institut universitaire de médecine sociale et préventive (IUMSP), Lausanne
ISSN
1660-7104
Date de publication
01/2017
Numéro
266a
Langue
français
Notes
Collection Raisons de santé ; 266a
Résumé
Introduction : Les consommatrices et consommateurs de drogue par voie intraveineuse se retrouvent fréquemment en prison où ils tendent à poursuivre leur consommation. Au vu des prévalences élevées d’infection par le VIH et le VHC, la réduction des risques est indiquée ; elle passe notamment par la remise de matériel d’injection stérile (RMIS). L’objectif est également de respecter le principe « d’équivalence des soins » entre ce qui est proposé en dehors de la prison et à l’intérieur.
La nouvelle loi sur les épidémies (LEp) et de son ordonnance (OEp) met l’accent sur cet objectif. Sa récente entrée en vigueur va inciter les établissements pénitentiaires à questionner leurs pratiques en la matière.
Dans ce contexte, l’Office fédéral de la Santé publique (OFSP) a mandaté l’Institut universitaire de médecine sociale et préventive (IUMSP) de Lausanne pour faire un inventaire et une description des modalités de RMIS en vigueur dans les prisons suisses en 2016.
Repères historiques : En 1992 la Suisse fait oeuvre de pionnière. Un médecin pénitentiaire prend l’initiative de remettre du matériel d’injection stérile aux détenus. Peu de temps après, un projet pilote soutenu par l’OFSP voit le jour à la prison pour femmes de Hindelbank où six distributeurs de seringues sont mis à disposition des détenues. La mise en oeuvre de ce projet pilote se passe sans difficulté et permet de conclure à la faisabilité et à l’utilité de mettre à disposition des détenu-e-s du matériel d’injection stérile. En 2001, sept établissements en Suisse proposent du matériel d’injection stérile aux détenu-e-s consommatrices et consommateurs de substances psychoactives par injection ; fin 2015, seuls 15 des 117 établissements pénitentiaires que compte la Suisse ont un dispositif de RMIS : deux dans le canton de Soleure, trois dans le canton de Berne, un dans le canton de St-Gall, un dans les Grisons et huit établissements dans le canton de Genève.
Objectifs et méthode de l’étude : Afin de rendre compte des dispositifs de RMIS en Suisse nous avons opté pour une démarche compréhensive en recourant à des entretiens semi-directifs (N=7) dans chaque établissement concerné. Ces entretiens se sont déroulés avec la personne responsable du service de santé ou un-e professionnel-le impliqué-e dans la RMIS. Les entretiens ont été enregistrés avec l’accord de nos interlocuteurs et ont fait l’objet d’une synthèse, puis d’une analyse thématique transversale. Une revue ciblée de la littérature scientifique a complété cette démarche.
La nouvelle loi sur les épidémies (LEp) et de son ordonnance (OEp) met l’accent sur cet objectif. Sa récente entrée en vigueur va inciter les établissements pénitentiaires à questionner leurs pratiques en la matière.
Dans ce contexte, l’Office fédéral de la Santé publique (OFSP) a mandaté l’Institut universitaire de médecine sociale et préventive (IUMSP) de Lausanne pour faire un inventaire et une description des modalités de RMIS en vigueur dans les prisons suisses en 2016.
Repères historiques : En 1992 la Suisse fait oeuvre de pionnière. Un médecin pénitentiaire prend l’initiative de remettre du matériel d’injection stérile aux détenus. Peu de temps après, un projet pilote soutenu par l’OFSP voit le jour à la prison pour femmes de Hindelbank où six distributeurs de seringues sont mis à disposition des détenues. La mise en oeuvre de ce projet pilote se passe sans difficulté et permet de conclure à la faisabilité et à l’utilité de mettre à disposition des détenu-e-s du matériel d’injection stérile. En 2001, sept établissements en Suisse proposent du matériel d’injection stérile aux détenu-e-s consommatrices et consommateurs de substances psychoactives par injection ; fin 2015, seuls 15 des 117 établissements pénitentiaires que compte la Suisse ont un dispositif de RMIS : deux dans le canton de Soleure, trois dans le canton de Berne, un dans le canton de St-Gall, un dans les Grisons et huit établissements dans le canton de Genève.
Objectifs et méthode de l’étude : Afin de rendre compte des dispositifs de RMIS en Suisse nous avons opté pour une démarche compréhensive en recourant à des entretiens semi-directifs (N=7) dans chaque établissement concerné. Ces entretiens se sont déroulés avec la personne responsable du service de santé ou un-e professionnel-le impliqué-e dans la RMIS. Les entretiens ont été enregistrés avec l’accord de nos interlocuteurs et ont fait l’objet d’une synthèse, puis d’une analyse thématique transversale. Une revue ciblée de la littérature scientifique a complété cette démarche.
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Création de la notice
14/07/2017 14:25
Dernière modification de la notice
21/11/2022 8:25