La modernisation et le renforcement du fonctionnement institutionnel lié à la transition numérique figure parmi les objectifs prioritaires du plan d’intention de la Direction de l’Université de Lausanne pour la période 2021-2026. La Direction insiste sur les opportunités liées aux développements technologiques et apporte son soutien au chantier TransNum qui vise à améliorer les systèmes financiers et RH, les outils de partage et la valorisation des activités de recherche, la digitalisaton des processus administratifs et le système de gestion des études et des étudiant·e·s.
Les portefeuilles de projets informatiques découlant de TransNum risquent d’avoir un impact fort sur l’engagement et le travail des services administratifs et des facultés d’enseignement pendant le temps du projet, où des ressources importantes sont mobilisées pour revoir les processus actuels et définir les besoins métier, puis lors du déploiement où un effort supplémentaire sera demandé pour intégrer les nouveautés potentielles sur les interfaces et la révision de manières de travailler.
Or, les acteur·trice·s clés désigné·e·s par les responsables d’équipe dans chaque entité sont les mêmes personnes qui, dans une grande majorité des cas, sont impliquées également dans l’intégration des logiciels, des nouvelles pratiques et processus dans les entités, sans être pour autant libérées de leur rôle, souvent important, dans le fonctionnement régulier du service.
Ce travail souhaite interroger l’engagement de ces personnes. Comment font-elles face à la pression engendrée par les projets ? Existe-t-il des pistes susceptibles de soutenir leur engagement dans leur service, aussi bien pour les projets que pour les tâches courantes ?