Les relations de couple sont essentielles à l'expérience humaine et influencent la santé et le bien-être. La majorité des recherches repose sur des questionnaires auto-rapportés, qui ne capturent pas le déroulement des interactions en temps réel. En complément, les méthodes d'observation offrent des données directes sur les interactions de couple, mais elles ont surtout été appliquées à des couples hétérosexuels en dehors des interventions relationnelles. Cette thèse se concentre donc sur l'observation des interactions de couple dans des interventions relationnelles ciblant des populations peu étudiées, comme les couples de parents et les couples de même genre. La première étude, une analyse de cas contrastés en thérapie de couple (N = 2), combine observation des interactions, questionnaires sur la qualité de la relation et analyse des séances de thérapie. La deuxième étude examine les changements dans les interactions observées ainsi que des questionnaires sur la qualité de la relation coparentale dans un échantillon plus large (N = 64). La troisième étude analyse les interactions de couples de même genre participant à un programme éducatif (N = 8), afin de déterminer dans quelle mesure ils ont intégré une méthode de communication enseignée durant le programme. Les résultats de la première étude ont révélé que les changements observés dans les interactions de couple ne correspondaient pas toujours aux résultats obtenus par questionnaires, mais étaient cohérents avec l’analyse des séances. La deuxième étude a montré que, bien qu'aucun changement significatif n'ait été observé lorsque les comportements étaient analysés globalement, certains comportements spécifiques, tels que la défensivité et la domination, ont connu des évolutions notables. La troisième étude a démontré que les couples de même genre intégraient et appliquaient largement la méthode de communication enseignée durant le programme. En conclusion, les méthodes d'observation offrent une analyse fine et en temps réel, permettant de révéler des informations ne peuvent pas être récoltées avec les questionnaires. Par conséquent, combiner les deux méthodes offre une vision plus complète de la complexité des interactions, enrichissant ainsi notre compréhension des dynamiques relationnelles. Les avancées de l'intelligence artificielle ouvrent des perspectives prometteuses pour renforcer notre capacité à étudier et comprendre les interactions de couple de manière plus efficace dans les années à venir.
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Couple relationships are essential to human experience and significantly impact health and well-being. While relationship science has expanded our understanding of relationship dynamics, much of the research relies on self-reports, which may not capture the full complexity of interactions as they occur. Observational methods, however, provide direct insights into real-time behaviors and communication patterns. Despite their potential, these methods have mainly been applied to populations not enrolled in relationship interventions, particularly married heterosexual couples. Therefore, this dissertation focuses on observing couple interactions within relationship interventions, specifically targeting understudied populations, such as parent couples and same- gender couples. The first study, a contrasted case analysis (N = 2), examined the interactions of two parent couples in therapy, using observational analysis, self-reports on relationship quality, and an analysis of the therapy sessions. The second study investigated changes in couple interactions in a larger sample of parent couples (N = 64) using observational methods and self-reports on coparenting quality. The third study focused on same-gender couples (N = 8) in a relationship education program, assessing their adherence to a taught communication method. Findings from Study 1 showed that observed changes in couple interactions did not always correspond to self-reports but were consistent with therapy session analyses. Study 2 indicated that while overall changes in observed interactions were not significant, specific behaviors, such as defensiveness and domineering, showed notable changes. Study 3 revealed that same-gender couples interactions closely aligned with the communication method they were taught. Overall, the findings underscore the value of observational methods for assessing couple interactions within relationship interventions. These methods provide moment-by- moment data, uncovering insights often missed or underreported in self-reports, thus enabling a fine-grained analysis of couple interactions. Therefore, combining observational methods with self-reports offers a more comprehensive view of the complexity of couple interactions, thereby improving our understanding of relationship dynamics. Looking ahead, advancements in artificial intelligence offer promising opportunities to enhance our ability to study and understand couple interactions more effectively as the field evolves.