Afin de l’orienter dans l’élaboration et le suivi de sa Stratégie de transition, l’UNIL a fait le choix de s’appuyer sur le cadre théorique du Donut de l’économiste Kate Raworth qui, en alliant le concept des limites planétaires avec celui des besoins humains fondamentaux, dessine un espace sûr et juste pour l’humanité.
En pratique, il s’agit d'une part de définir des réductions d’impacts permettant à l’institution de respecter les limites planétaires et, d’autre part, de quantifier sans complaisance les impacts environnementaux actuels de l’université.
Cet exercice de déclinaison du donut à l’UNIL permet d’établir un diagnostic rigoureux mettant en évidence la "hauteur de la marche", soit l’écart entre la situation actuelle et les cibles que les connaissances scientifiques les plus récentes permettent de fixer pour l’horizon 2050 correspondant aux grandes échéances internationales issue de l’Accord de Paris notamment.
Le Donut UNIL dresse un constat pour le moins préoccupant. Pour cesser de déstabiliser l’écosystème Terre et garantir des conditions de vie décentes aux populations actuelles et futures, l’UNIL doit notamment diviser par 20, par 30, ses impacts sur le climat et la biodiversité, tout en garantissant un socle social minimal à sa communauté.
Ce présent rapport rend compte des méthodologies, résultats et analyses qui découlent de ce travail.