Massive burns: retrospective analysis of changes in outcomes indicators across 18 years

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ID Serval
serval:BIB_505591D939A4
Type
Thèse: thèse de doctorat.
Collection
Publications
Institution
Titre
Massive burns: retrospective analysis of changes in outcomes indicators across 18 years
Auteur⸱e⸱s
MEULI Joachim
Directeur⸱rice⸱s
Raffoul Wassim
Détails de l'institution
Université de Lausanne, Faculté de biologie et médecine
Statut éditorial
Acceptée
Date de publication
2021
Langue
anglais
Résumé
Ce projet de recherche a été lancé afin d'évaluer si l'impression, partagée par la plupart des acteurs impliqués dans la prise en charge des patients très sévèrement brûlés, que la survie, les prises de greffes et la durée de séjour aux soins intensifs s'étaient améliorés entre 2000 et 2018 était correcte. Les brûlures
>50% TBSA sont des événements rares (1-2 admissions/an en moyenne au CHUV) et le risque que cette impression soit un biais subjectif était présent.
L'étude s'est construite sur une base de donnée prospective maintenue par le centre des brûlés au sein du service de médecine intensive adulte qui a déjà servi à plusieurs autres projets de recherche. Cette base de données ne contient cependant aucune donnée chirurgicale et un conséquent travail de récupération des ces dernières au sein des archives médicales a dû être effectué. Les données relatives à l’utilisation de cellules de culture (CEA, CDEA) ainsi que des compléments de données relatifs à la nutrition, aux complications infectieuses et la réanimation au sein des soins intensifs ont également été récupérés.
L’analyse des données a finalement permis de confirmer que l’impression d’une amélioration de la durée de séjour et de la survie était subjective, sans changement objectivement mesurable sur 18 ans. Ces résultats infirment l’hypothèse initiale mais sont eux-mêmes sujets à discussion. De nombreux facteurs prédictifs de la durée de séjour aux soins intensifs pour les patients brûlés (nombre d’infections, apports nutritionnels, prise des greffes cutanées) ont en effet évolués favorablement durant la période analysée et auraient dû amener à une diminution de la durée de séjour. Il est possible que d’autres déterminants, notamment liés à l’organisation du flux des patients, aient eu un effet inverse.
L’absence d’amélioration en terme de survie n’est pas une grande surprise car de nombreuses autres études montrent que la mortalité pour les patients grands brûlés a atteint un plateau après avoir diminué de manière significative entre les années 1950 et 1980. L’analyse détaillée de la mortalité de nos patient nous a cependant permis de confirmer que les retraits thérapeutiques précoces (42% des patients inclus dans l’étude) ne concernaient pas les patients les plus sévèrement brûlés mais plutôt les patients les plus âgés et les plus atteints de comorbidités sévères.
Les prises de greffes se sont en revanche bel et bien améliorées de manière significative au fil du temps et plusieurs variables contribuant à cette amélioration ont pu être identifiées (année d’amission, poids, nombre total d’infection, apport lipidiques quotidiens et réanimation liquidienne initiale). Ces dernières n’expliquent cependant qu’une partie de l’amélioration observée, laissant ouvertes plusieurs hypothèses concernant les autres facteurs impliqués qui pourraient être soit des changements planifiés mais non-mesurés (utilisation de colle de fibrine prédosée, par exemple) soit des changement ni planifiés ni mesurés (timing des opérations rapport aux épisodes infectieux par exemple).
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The treatment and management of massive burns, defined as burns affecting at least 50% of total body surface area (TBSA), have considerably changed since the 1990s. This study aimed at analyzing if the length of intensive care unit (ICU) stay, the success of skin grafting operations, and the mortality changed in the past 18 years. Between 2000 and 2018, 77 patients were admitted for massive burns to the ICU of a university
hospital. Transfers and early care withdrawal precluded inclusion for 38 patients, leaving 39 for analysis. Study variables were year of admission, demographics, burn characteristics, critical care treatment (fluid resuscitation, ventilation, and nutrition), and surgical therapy. Association between outcomes and year of admission was assessed through correlation and logistic regression analysis. Potential confounders were assessed through stepwise linear regression. Patients’ characteristics were stable over time with a median age of 36 (25.0–48.0) years, burns 65% (55.0–83.0) TBSA, and deep burns 55% (50.0–68.0) TBSA. Length of ICU stay remained stable at 0.97 (0.6–1.5) days/%TBSA. Mortality was stable as well. Energy and carbohydrate delivery decreased in parallel with the number of infectious episodes per patient. The number of operations was stable, but the take rate of skin grafts increased significantly. The multivariate analysis retained year of admission, weight, the total number of infections, daily lipid intakes, and fluid resuscitation as independent predicting variables.
Création de la notice
31/08/2021 12:46
Dernière modification de la notice
11/11/2021 11:07
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