Who should be operated when presenting with a ruptured abdominal aortic aneurysm? A monocentric study in a tertiary hospital

Détails

Demande d'une copie
ID Serval
serval:BIB_4E6C1B51F3CA
Type
Thèse: thèse de doctorat.
Collection
Publications
Institution
Titre
Who should be operated when presenting with a ruptured abdominal aortic aneurysm? A monocentric study in a tertiary hospital
Auteur⸱e⸱s
Holzer Thomas
Directeur⸱rice⸱s
Saucy François
Détails de l'institution
Université de Lausanne, Faculté de biologie et médecine
Statut éditorial
Acceptée
Date de publication
2018
Langue
anglais
Résumé
Introduction : La mortalité en cas d'anévrisme de l'aorte abdominale rompu avoisine 80% ; 50% en cas d'opération et 100% en cas de traitement conservateur. En situation d'urgence il est parfois difficile de décider qui doit être opéré et qui doit être traité de manière palliative. Le but de notre étude est d'identifier des indicateurs pouvant nous guider dans ce processus.
Méthode : Entre 2001 et 2014, nous avons sélectionné tous les patients consécutifs ayant été traités pour un anévrisme de l'aorte abdominale rompu, que ce soit de manière chirurgicale ou endovasculaire. Les anévrismes symptomatiques ainsi que les anévrismes iliaques isolés ont été exclus. Notre objectif primaire était la mortalité intra-hospitalière ; nos objectifs secondaires le taux d'institutionnalisation et la mortalité à long terme. L'association entre les facteurs prédictifs et la mortalité intra-hospitalière ont été évalués par régression logistique uni variée. Le comité d'éthique vaudois a approuvé cette recherche.
Résultats : L'âge moyen (± déviation standard) des 72 patients inclus était de 73 ans (±9) et 88% étaient de sexe masculin. Parmi les 65 cures chirurgicales (90%) et 7 cures endovasculaires (10%), la mortalité intra-hospitalière était de 21% ; la mortalité à 1 et 2 ans était de 26% et le taux d'institutionnalisation était de 5%. Le suivi moyen était de 43 mois (estimation selon Kaplan-Meier). L'analyse uni variée a identifié l'âge comme étant associé à une augmentation du risque de mortalité intra-hospitalière de 20% par année de vie en plus (corrélation, p<0.0001). Le sexe féminin était le deuxième facteur de risque préopératoire principal corrélé à la mortalité intra-hospitalière (p=0.006). Les autres facteurs de risques préopératoires liés de manière significative à la mortalité intra- hospitalière étaient le clampage supra rénal (p=0.038), le nombre de plasmas frais congelés transfusés (p=0.018) et le nombre de culots sanguins transfusés (p<0.0001).
Conclusions : Les facteurs de risque préopératoires les plus étroitement liés à la mortalité intra hospitalière sont l'âge et le sexe féminin. Notre étude a aussi montré que le risque d'institutionnalisation et la mortalité à long terme n'étaient pas des facteurs déterminants dans le processus décisionnel.

Création de la notice
31/01/2019 12:03
Dernière modification de la notice
20/08/2019 15:03
Données d'usage