La désistance à l'adolescence : un phénomène complexe. Apports de la criminologie clinique

Détails

ID Serval
serval:BIB_4D48E88F7504
Type
Actes de conférence (partie): contribution originale à la littérature scientifique, publiée à l'occasion de conférences scientifiques, dans un ouvrage de compte-rendu (proceedings), ou dans l'édition spéciale d'un journal reconnu (conference proceedings).
Sous-type
Abstract (résumé de présentation): article court qui reprend les éléments essentiels présentés à l'occasion d'une conférence scientifique dans un poster ou lors d'une intervention orale.
Collection
Publications
Institution
Titre
La désistance à l'adolescence : un phénomène complexe. Apports de la criminologie clinique
Titre de la conférence
Premier Colloque des Cycles SHS-Psychologie (GIPsé)-FIRP
Auteur⸱e⸱s
Melchiorre M.
Organisation
Université Catholique de Lyon
Statut éditorial
Publié
Date de publication
11/2013
Langue
français
Résumé
Ce travail s'appuie sur une recherche qualitative s'articulant autour d'études de cas. Il s'articule autour de travaux de psychologie clinique d'orientation psychanalytique européens et de travaux de criminologie clinique belges et nord-américains. Il vise à interroger les facteurs de l'engagement, du renforcement et du renoncement aux agirs transgressifs à la période de latence d'une part puis au cours du processus adolescent d'autre part. La proposition du terme agir transgressif permettra d'explorer les contours de la problématique des pathologies de l'agir dans les registres psychodynamique, intrapsychique et intersubjectif, compréhension psychodynamique de la place qu'occupent ces agirs transgressifs dans le processus adolescent.
Le temps du renoncement n'a, à notre connaissance, jamais été investigué dans le temps de l'adolescence et à deux reprises en psychologie clinique - psychocriminologie - (Born, Boët, 2001 ; Villerbu, Winter, Laurent, 2012). Le terme de desistance apparaît en 1934 aux Etats-Unis. Il est peu utilisé et est repris à partir de 1982 et 1983, respectivement par Meisenhelder et Shover. Feld et Strauss (1989) et plus récemment Laroche (2003) utilisent le terme de desistance pour désigner l'absence de nouvelle manifestation de violence psychologique ou physique d'un des deux partenaires d'un couple (cas des violences conjugales) sur une durée d'au moins un an. Ce travail de recherche a donc pour ambition d'enrichir une quasi-absence de recherches en psychologie clinique dans ce domaine.
Création de la notice
17/07/2014 16:34
Dernière modification de la notice
20/08/2019 15:02
Données d'usage