Exploration des représentations de l’équipe interprofessionnelle du service de soins palliatifs du CHUV face à la souffrance existentielle réfractaire dans le contexte d’une sédation palliative

Détails

Ressource 1Télécharger: Mémoire no 4417 M. Marazzi.pdf (5594.98 [Ko])
Etat: Public
Version: Après imprimatur
Licence: Non spécifiée
Document(s) secondaire(s)
Télécharger: Mémoire no 4417 Annexes M. Marazzi.pdf (5592.52 [Ko])
Etat: Public
Version: de l'auteur⸱e
Licence: Non spécifiée
ID Serval
serval:BIB_495EE27326D9
Type
Mémoire
Sous-type
(Mémoire de) maîtrise (master)
Collection
Publications
Institution
Titre
Exploration des représentations de l’équipe interprofessionnelle du service de soins palliatifs du CHUV face à la souffrance existentielle réfractaire dans le contexte d’une sédation palliative
Auteur⸱e⸱s
MARAZZI M.
Directeur⸱rice⸱s
BORASIO G. D.
Codirecteur⸱rice⸱s
BEAUVERD M.
Détails de l'institution
Université de Lausanne, Faculté de biologie et médecine
Statut éditorial
Acceptée
Date de publication
2017
Langue
français
Nombre de pages
34
Résumé
Selon l’OMS les soins palliatifs sont « une approche pour améliorer la qualité de vie des patients
(adultes et enfants) et de leur famille, confrontés aux problèmes liés à des maladies
potentiellement mortelles. Ils préviennent et soulagent les souffrances grâce à la reconnaissance
précoce, l’évaluation correcte et le traitement de la douleur et des autres problèmes, qu’ils soient
d’ordre physique, psychosocial ou spirituel. » (1,2) . Ces soins s’occupent donc de soulager les
patients dans toute leur intégrité afin d’améliorer la qualité de la fin de vie. Cependant certains
patients en fin de vie peuvent présenter des symptômes réfractaires que l’on n’arrive pas à
soulager de façon adéquate malgré la mise en oeuvre de tous les moyens thérapeutiques
disponibles. Ces symptômes sont définis comme réfractaires en raison du fait que toute nouvelle
intervention (invasive ou non) est 1) incapable de donner un soulagement adéquat, 2) associée
avec une morbidité aigue ou chronique excessive et intolérable ou 3) pas en condition de donner
un effet satisfaisant dans un délai de temps jugé convenable.(3) Dans ces situations la sédation
palliative (SP) peut être envisagée comme thérapie de dernier recours afin de traiter la souffrance
intolérable secondaire à des symptômes réfractaires. (3) La SP est définie comme l’utilisation
monitorée de médicaments sédatifs spécifique ayant comme objective la diminution, partielle ou
complète, de l’état de conscience du patient pour apaiser la souffrance vécue comme intolérable
résultant des symptômes réfractaire.(4) Les indications plus courantes à initier une SP considérées
dans la littérature sont l’état confusionnel aigu (délirium), la dyspnée, et la douleur , ces
symptômes sont aussi parmi les plus fréquents que on peut retrouver chez des patients en fin de
vie, notamment dans le cas de cancers. (5) Des situations d’urgence incluant : hémorragie
massive, asphyxie, crises de douleurs insoutenable et dyspnée terminale peuvent être
considérées. (4,6–8) Pour toute indication le caractère réfractaire des symptômes est un prérequis
nécessaire pour initier une SP.(3) On estime que la prévalence de symptômes réfractaires
nécessitants le recour à une sédation palliative est de l’ordre de 10-50% avec une médiane
estimée à 20-30%. (9–13)
Mots-clé
Palliative care, palliative sedation, existential suffering, existential pain, end of life, existential distress
Création de la notice
05/09/2018 14:39
Dernière modification de la notice
08/09/2020 7:08
Données d'usage