Parcours des femmes consultant aux urgences de gynécologie du CHUV après une agression sexuelle
Détails
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ID Serval
serval:BIB_4544355FDABF
Type
Mémoire
Sous-type
(Mémoire de) maîtrise (master)
Collection
Publications
Institution
Titre
Parcours des femmes consultant aux urgences de gynécologie du CHUV après une agression sexuelle
Directeur⸱rice⸱s
RENTERIA S.
Détails de l'institution
Université de Lausanne, Faculté de biologie et médecine
Statut éditorial
Acceptée
Date de publication
2018
Langue
français
Nombre de pages
32
Résumé
Objectif : Le but de ce travail est d'effectuer une évaluation quantitative et un relevé des données relatives aux femmes consultant aux Urgences de gynécologie-obstétrique du DFME suite à une agression sexuelle, afin de décrire le parcours de soins précoces, et d'identifier les éléments pouvant influencer le déroulement de ce parcours. Il vise donc à vérifier si elles tirent le bénéfice souhaité des prestations proposées ainsi que du cadre mis en place, tout en cherchant à en identifier les difficultés.
Méthode : L'étude projetée est une étude épidémiologique descriptive et rétrospective. La population étudiée est constituée des 50 premières patientes de plus de 18 ans, ayant consulté initialement aux Urgences de gynécologie-obstétrique du DFME du CHUV en 2017, et pour lesquelles une documentation spécifique a été établie en raison d'une révélation d'une agression sexuelle.
Résultats : La moyenne d’âge des patientes de la cohorte est de 32.3 ans. Nos résultats montrent que 54% des patientes sont orientées aux urgences soit par elles-mêmes, soit par la police. Au moment des faits, 25% d’entre elles présentent des comorbidités psychiatriques et 46% ont des antécédents de violences sexuelles dans le passé. L’agresseur est connu de la victime dans 60% des cas, et l’agression a lieu au domicile de la victime dans 32% des cas. De la violence physique est rapportées dans 46% des agressions.
Le délai entre l’agression sexuelle et la consultation aux urgences est court, avec 84% des patientes qui consultent dans les 7 jours.
Concernant le suivi, 70% des patientes adhèrent à la première partie du suivi, contre seulement 22% lors de la seconde partie du suivi. Et seulement 39% sont présentes à la consultation d’infectiologie pour le suivi de la PEP. Aucun élément n’a montré une influence significative sur la probabilité d’adhérence au suivi de manière générale.
Conclusion : Cette étude a démontré que les patientes faisant état d’une agression sexuelle, s’orientent plutôt bien dans le système de soins du CHUV, et adhèrent relativement bien au suivi mis en place, voire mieux que ce qui est décrit dans la littérature, et plus particulièrement à la première partie de ce dernier. Toutefois, les améliorations y sont toujours possibles, notamment pour la deuxième partie du suivi, ainsi que pour la prise en charge des patientes bénéficiant de la PEP.
Méthode : L'étude projetée est une étude épidémiologique descriptive et rétrospective. La population étudiée est constituée des 50 premières patientes de plus de 18 ans, ayant consulté initialement aux Urgences de gynécologie-obstétrique du DFME du CHUV en 2017, et pour lesquelles une documentation spécifique a été établie en raison d'une révélation d'une agression sexuelle.
Résultats : La moyenne d’âge des patientes de la cohorte est de 32.3 ans. Nos résultats montrent que 54% des patientes sont orientées aux urgences soit par elles-mêmes, soit par la police. Au moment des faits, 25% d’entre elles présentent des comorbidités psychiatriques et 46% ont des antécédents de violences sexuelles dans le passé. L’agresseur est connu de la victime dans 60% des cas, et l’agression a lieu au domicile de la victime dans 32% des cas. De la violence physique est rapportées dans 46% des agressions.
Le délai entre l’agression sexuelle et la consultation aux urgences est court, avec 84% des patientes qui consultent dans les 7 jours.
Concernant le suivi, 70% des patientes adhèrent à la première partie du suivi, contre seulement 22% lors de la seconde partie du suivi. Et seulement 39% sont présentes à la consultation d’infectiologie pour le suivi de la PEP. Aucun élément n’a montré une influence significative sur la probabilité d’adhérence au suivi de manière générale.
Conclusion : Cette étude a démontré que les patientes faisant état d’une agression sexuelle, s’orientent plutôt bien dans le système de soins du CHUV, et adhèrent relativement bien au suivi mis en place, voire mieux que ce qui est décrit dans la littérature, et plus particulièrement à la première partie de ce dernier. Toutefois, les améliorations y sont toujours possibles, notamment pour la deuxième partie du suivi, ainsi que pour la prise en charge des patientes bénéficiant de la PEP.
Mots-clé
Agression sexuelle, Suivi, Parcours, Adhésion
Création de la notice
03/09/2019 9:52
Dernière modification de la notice
08/09/2020 6:08