Effect of menopausal hormone therapy on bone minerai density and trabecular bone score with analysis of potential intermediary factors
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ID Serval
serval:BIB_44448497E998
Type
Thèse: thèse de doctorat.
Collection
Publications
Institution
Titre
Effect of menopausal hormone therapy on bone minerai density and trabecular bone score with analysis of potential intermediary factors
Directeur⸱rice⸱s
Lamy Olivier
Détails de l'institution
Université de Lausanne, Faculté de biologie et médecine
Adresse
Faculté de biologie et de médecine
Université de Lausanne
CH-1015 Lausanne
SUISSE
Université de Lausanne
CH-1015 Lausanne
SUISSE
Statut éditorial
Acceptée
Date de publication
2017
Langue
anglais
Résumé
Contexte : Le traitement hormonal post-ménopausique (abréviation anglo-saxonne : MHT) a un impact favorable sur la densité minérale osseuse (DMO). La présence d’un éventuel effet sur la microarchitecture osseuse, estimée par la mesure du TBS (trabecular bone score), n’a jamais été investiguée.
Méthodes : Il s’agit d’une étude transversale utilisant la base de données d’OsteoLaus, une cohorte lausannoise de 1’500 femmes ménopausées, âgées de 50 à 80 ans. Après l’exclusion des participantes sous traitement avec impact osseux, 1’279 femmes ont été classifiées selon le statut MHT : actuellement sous MHT (current users : CU), sous MHT par le passé (past users : PU), n’ayant jamais pris de MHT (never users : NU). Les participantes ont bénéficié d’une mesure de la DMO par DXA (Dual X-ray Absorptiometry) au niveau de la colonne lombaire, du col fémoral et de la hanche totale, ainsi que d’une mesure du TBS au niveau lombaire.
Résultats : L’analyse des données non ajustées a montré des valeurs plus hautes de TBS chez les CU par rapport aux PU et aux NU. Le même tableau a été retrouvé après ajustement pour l’âge et l’indice de masse corporelle : IMC (1.31 ± 0.01, 1.29 ± 0.01 et 1.27 ± 0.01, respectivement : P < .001). Les valeurs de DMO ont été significativement supérieures sur tous les sites chez les CU par rapport aux PU et aux NU. En comparaison avec les NU et après ajustement pour l’âge et l’IMC, les PU présentaient des valeurs de DMO plus élevées sur la colonne lombaire (0.94 ± 0.01 vs. 0.91 ± 0.01 g/cm2 : P = .017) et la hanche totale (0.86 ± 0.01 vs. 0.84 ± 0.01 g/cm2 : P = .026). Les PU ont des niveaux plus hauts de TBS à la limite de la significativité (P = .066). La perte de TBS liée à l’âge (calculée par la pente de changement pour chaque 10 ans d’intervalle d’âge) a été significativement ralentie chez les CU et les PU comparativement aux NU. La même différence a été constatée pour le changement lié à l’âge de la DMO au niveau de la colonne lombaire et de la hanche totale. La durée totale du MHT n’a pas montré d’effet significatif sur les paramètres osseux. Néanmoins, chez les PU, l’effet résiduel sur le TBS et la DMO a été plus important chez les femmes ayant récemment arrêté l’hormonothérapie (< 2 ans).
Conclusions et perspectives : Le MHT est associé à une préservation de la microarchitecture osseuse, comme en témoignent les valeurs plus hautes de TBS. L’effet favorable du MHT sur le TBS et la BMD persiste au moins 2 ans après l’arrêt du traitement. Une analyse complémentaire de l’effet du MHT sur les paramètres de composition corporelle permettra la distinction entre les effets directs au niveau osseux et les effets indirects via les changements de la masse grasse et la masse musculaire.
Méthodes : Il s’agit d’une étude transversale utilisant la base de données d’OsteoLaus, une cohorte lausannoise de 1’500 femmes ménopausées, âgées de 50 à 80 ans. Après l’exclusion des participantes sous traitement avec impact osseux, 1’279 femmes ont été classifiées selon le statut MHT : actuellement sous MHT (current users : CU), sous MHT par le passé (past users : PU), n’ayant jamais pris de MHT (never users : NU). Les participantes ont bénéficié d’une mesure de la DMO par DXA (Dual X-ray Absorptiometry) au niveau de la colonne lombaire, du col fémoral et de la hanche totale, ainsi que d’une mesure du TBS au niveau lombaire.
Résultats : L’analyse des données non ajustées a montré des valeurs plus hautes de TBS chez les CU par rapport aux PU et aux NU. Le même tableau a été retrouvé après ajustement pour l’âge et l’indice de masse corporelle : IMC (1.31 ± 0.01, 1.29 ± 0.01 et 1.27 ± 0.01, respectivement : P < .001). Les valeurs de DMO ont été significativement supérieures sur tous les sites chez les CU par rapport aux PU et aux NU. En comparaison avec les NU et après ajustement pour l’âge et l’IMC, les PU présentaient des valeurs de DMO plus élevées sur la colonne lombaire (0.94 ± 0.01 vs. 0.91 ± 0.01 g/cm2 : P = .017) et la hanche totale (0.86 ± 0.01 vs. 0.84 ± 0.01 g/cm2 : P = .026). Les PU ont des niveaux plus hauts de TBS à la limite de la significativité (P = .066). La perte de TBS liée à l’âge (calculée par la pente de changement pour chaque 10 ans d’intervalle d’âge) a été significativement ralentie chez les CU et les PU comparativement aux NU. La même différence a été constatée pour le changement lié à l’âge de la DMO au niveau de la colonne lombaire et de la hanche totale. La durée totale du MHT n’a pas montré d’effet significatif sur les paramètres osseux. Néanmoins, chez les PU, l’effet résiduel sur le TBS et la DMO a été plus important chez les femmes ayant récemment arrêté l’hormonothérapie (< 2 ans).
Conclusions et perspectives : Le MHT est associé à une préservation de la microarchitecture osseuse, comme en témoignent les valeurs plus hautes de TBS. L’effet favorable du MHT sur le TBS et la BMD persiste au moins 2 ans après l’arrêt du traitement. Une analyse complémentaire de l’effet du MHT sur les paramètres de composition corporelle permettra la distinction entre les effets directs au niveau osseux et les effets indirects via les changements de la masse grasse et la masse musculaire.
Création de la notice
01/06/2017 11:46
Dernière modification de la notice
20/08/2019 13:48