Variación sintácica en el español de Canarias y su dimensión atlántica. El ascenso del cuantificador más en las supedativas complejas y en las construcciones aditivo-negativas

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ID Serval
serval:BIB_43C3D6D08DC3
Type
Thèse: thèse de doctorat.
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Publications
Institution
Titre
Variación sintácica en el español de Canarias y su dimensión atlántica. El ascenso del cuantificador más en las supedativas complejas y en las construcciones aditivo-negativas
Auteur⸱e⸱s
Rueda Cristina Peña
Directeur⸱rice⸱s
Castillo Lluch Mónica
Détails de l'institution
Université de Lausanne, Faculté des lettres
Statut éditorial
Acceptée
Date de publication
2022
Langue
espagnol
Résumé
Ce travail est consacré à deux phénomènes syntaxiques présents dans l'espagnol parlé aux iles Canaries : 1) l'antéposition du groupe quantificateur dans les constructions superlatives complexes (comme lo mas que me gusta ou lo menos que me interesa) et 2) l'inversion dans les constructions additives­ négatives (mds nada, mds nadie, mds ninguno et mds nunca). Il s'agit d'une étude exhaustive de ces deux constructions axées sur l'élaboration d'une description complète de leur comportement grammatical, sans toutefois négliger les autres plans de variation. Ainsi, chaque analyse linguistique est complétée par une description actualisée de la distribution diatopique du phénomène dans le monde hispanique, une évaluation de son statut diastratique et diaphasique dans les Canaries en comparaison avec celui d'autres variétés, et une étude diachronique.
Les deux constructions avaient déjà suscité l'intérêt des linguistes, mais il n'existait pas de description exhaustive élaborée sur une base empirique. Dans cette thèse, les limites de la recherche dues à la faible fréquence des deux structures sont contrebalancées par l'utilisation triangulée de données de nature très diverse, provenant principalement du COSER, PRESEEA, CORPES XXI, Dialectos del español, le journal des sessions du Parlement des Canaries, le CDH, l'archive de presse numérique Jable et deux questionnaires créés ad hoc, l'un portant sur l'acceptabilité grammaticale et l'autre de nature sociolinguistique.
Parmi les conclusions les plus générales, nous citerons les suivantes :
Ces deux constructions sont ambiguës dans certains contextes et il est essentiel de les distinguer clairement d'autres structures avec lesquelles elles peuvent être confondues. Sinon, les analyses linguistiques indiquent des fréquences d'emploi qui ne reflètent pas l'usage réel et aboutissent à des conclusions trompeuses ou erronées.
Il est nécessaire d'étudier la variation syntaxique sur la base de données de corpus. L'analyse d'échantillons de discours a démontré la validité de certaines observations présentes dans les descriptions précédentes basées sur les impressions des chercheurs, et a permis en même temps de démentir un certain nombre d'idées préconçues sur le fonctionnement des phénomènes. Ainsi, les contextes grammaticaux qui favorisent leur apparition ont été identifiés et de nombreuses restrictions décrites dans les études précédentes ont été écartées ou nuancées.
Les deux constructions montrent une distribution diatopique plus restreinte que ce que l'on pensait auparavant. Les constructions superlatives avec mouvement du quantificateur ne se produisent avec intensité qu'aux îles Canaries et à Porto Rico. L'inversion dans les constructions additives-négatives est le modèle habituel dans les Caraïbes hispanophones et, dans le reste du monde hispanique, elle ne jouit d'une certaine vitalité que dans le Rio de la Plata, les Canaries et l'Andalousie.
-Le statut de ces constructions diffère dans les îles Canaries et dans les Caraïbes. Dans l'archipel, les deux, dans leurs manifestations les plus prototypiques, manquent d'un fort· marquage diastratique, car elles sont également utilisées par des locuteurs disposant d'un certain niveau d'éducation. Cependant, ils sont marqués comme étant familiers et ne sont pas considérés comme adaptés à la communication de la distance. Ce marquage diaphasique semble être récent et motivé par la pression de la norme péninsulaire.
De nombreuses énigmes entourent encore l'origine de chaque construction et leur trajectoire historique. L'analyse effectuée suggère que, dans les deux cas, il s'agit de constructions relativement tardives, apparaissant, au plus tôt, dans l'espagnol du XVIe siècle.
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Este trabajo está dedicado a dos fenómenos sintácticos del español hablado en las islas Canarias: 1) el ascenso del grupo cuantificativo en las superlativas complejas (como en la más que me gusta o lo menos que me interesa) y 2) la inversión en las construcciones aditivo-negativas (más nada, más nadie, más ninguno y más nunca). Se trata de un estudio integral de estas dos construcciones centrado en desarrollar una descripción completa de su comportamiento gramatical, sin desatender otros planos de la variación. Así, cada análisis lingüístico se ve complementado con una descripción actualizada de la distribución diatópica del fenómeno en el mundo hispánico, una evaluación de su estatus diastrático y diafásico en Canarias en relación con el que presenta en otras variedades y un estudio diacrónico.
Las dos construcciones ya habían despertado el interés de los lingüistas, pero no se contaba con ninguna descripción exhaustiva elaborada a partir de una base empírica. En esta tesis, las limitaciones en la investigación derivadas de la escasa frecuencia de lengua de las dos estructuras se contrarrestan con el empleo triangulado de datos de muy diversa naturaleza, extraídos fundamentalmente del COSER, el PRESEEA, el CORPES XXI, Dialectos del español, el diario de sesiones del Parlamento de Canarias, el CDH, el archivo de prensa digital Jable y de dos cuestionarios creados ad hoc, uno de aceptabilidad gramatical y otro de carácter sociolingüístico.
Entre las conclusiones más generales, destacan las siguientes:
Las dos construcciones resultan ambiguas en determinados contextos y es indispensable distinguirlas con claridad de otras estructuras con las que pueden confundirse. De otro modo, los análisis lingüísticos ofrecen frecuencias que no reflejan los usos reales y conclusiones equivocas o erróneas.
Es necesario estudiar la variación sintáctica a partir de datos de corpus. El análisis de muestras de habla ha demostrado la validez de algunos aspectos de las descripciones previas basadas en impresiones de los investigadores y a la vez ha permitido desmontar un conjunto de ideas preconcebidas sobre el funcionamiento de los fenómenos. Así, se han identificado los contextos gramaticales que promueven su aparición y se han descartado o matizado no pocas restricciones descritas en la bibliografía.
Las dos construcciones presentan una distribución diatópica más restringida de lo que se creía. Las superlativas con ascenso del cuantificador solo se dan con intensidad en Canarias y en Puerto Rico. La inversión en las construcciones aditivo-negativas es la pauta habitual en el Caribe hispánico y, en el resto del mundo hispánico, solo goza de cierta vitalidad en el Rio de la Plata, Canarias y Andalucía.
El estatus de estas construcciones difiere en Canarias y en el Caribe. En el archipiélago, ambas, en sus manifestaciones más prototípicas, carecen de una marca diastrática fuerte, pues los hablantes cultos también hacen uso de ellas. Sin embargo, están marcadas como coloquiales y no se consideran aptas para la comunicación de la distancia. Esta marca diafásica parece ser reciente y estar motivada por la presión del estándar peninsular.
Siguen siendo muchos los enigmas en torno al origen de cada construcción y su trayectoria historica. El análisis efectuado apunta a que se trata, en los dos casos, de construcciones relativamente tardías, surgidas, como pronto, en el español del siglo XVI.
Création de la notice
06/12/2022 12:08
Dernière modification de la notice
07/12/2022 7:50
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