Organizational choices in the delivery of local public services in Switzerland: A cultural perspective
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ID Serval
serval:BIB_436FE52F8564
Type
Thèse: thèse de doctorat.
Collection
Publications
Institution
Titre
Organizational choices in the delivery of local public services in Switzerland: A cultural perspective
Directeur⸱rice⸱s
Athias Laure
Codirecteur⸱rice⸱s
Madiès Thierry
Détails de l'institution
Université de Lausanne, Faculté de droit, des sciences criminelles et d'administration publique
Statut éditorial
Acceptée
Date de publication
13/12/2016
Langue
anglais
Résumé
La fourniture des services publics est un sujet sensible du moment. Comment fournir ces services de manière efficiente ? Qui est le plus à même de fournir quel service ? Ces questions ne portent pas sur la taille de l’Etat, c’est-à-dire le dialogue de sourd entre les promoteurs d’un État providence et ceux du Moins d’État, mais au contraire sur le Mieux d’État. Il n’est pas question de savoir si un service doit être fourni, mais comment et par qui (secteur public ou secteur privé).
La problématique de la fourniture des services publics pose un grand nombre de questions, parmi lesquelles celle de faire ou faire-faire. Entre la fourniture « traditionnelle » par les collectivités publiques et la privatisation complète, il existe une multitude de choix possibles, parmi lesquels l’externalisation au secteur privé, les partenariats public-privé, ou encore les nombreuses formes de collaborations à l’intérieur du secteur public (régies publiques, associations de communes, contrats entre collectivités).
Jusqu’à présent, les économistes ont expliqué le choix entre faire ou faire-faire pour les services publics des collectivités publiques par des dimensions techniques, à la lumière de la théorie des coûts de transaction d’Oliver Williamson ainsi que de la théorie des choix collectifs. En parallèle, la recherche en administration publique s’est focalisée sur la motivation pour le service public, selon laquelle les personnes qui oeuvrent dans le secteur public manifestent un sens aigu du bien commun, ce qui les pousserait à l’efficience.
Le but de cette thèse est ainsi de construire un pont entre ces deux champs de recherche qui se sont développés indépendamment l’un de l’autre, quand bien même ils posent des questions similaires. Plus précisément, il s’agit de montrer comment la motivation pour le service public influence les choix organisationnels des collectivités publiques.
Pour ce faire, la Suisse constitue un champ d’analyse très intéressant. En particulier, le Roestigraben, cette frontière à la fois linguistique et culturelle, nous permet de comparer, à l’intérieur des cantons bilingues que sont Berne, Fribourg et le Valais, des communes partageant un même cadre institutionnel, mais appartenant à des cultures différentes.
Une enquête menée auprès de l’ensemble des secrétaires communaux de Suisse nous a permis de constituer une riche base de données, unique, sur la manière dont les communes suisses fournissent différents services publics. En appliquant des méthodes économétriques de pointe à ces données originales, nous montrons que les choix organisationnels s’expliquent en grande partie par des différences en termes de motivation, ce qui influence directement l’efficience du secteur public. En démontrant et en expliquant l’existence d’un lien entre culture et efficience du secteur public, cette thèse permet d’expliquer pourquoi certaines politiques, notamment celles liées à la Nouvelle Gestion Publique, ont des effets profondément différents d’un pays ou d’une région à l’autre, et pourquoi ce qui est bon pour les uns ne le sera pas forcément pour les autres.
La problématique de la fourniture des services publics pose un grand nombre de questions, parmi lesquelles celle de faire ou faire-faire. Entre la fourniture « traditionnelle » par les collectivités publiques et la privatisation complète, il existe une multitude de choix possibles, parmi lesquels l’externalisation au secteur privé, les partenariats public-privé, ou encore les nombreuses formes de collaborations à l’intérieur du secteur public (régies publiques, associations de communes, contrats entre collectivités).
Jusqu’à présent, les économistes ont expliqué le choix entre faire ou faire-faire pour les services publics des collectivités publiques par des dimensions techniques, à la lumière de la théorie des coûts de transaction d’Oliver Williamson ainsi que de la théorie des choix collectifs. En parallèle, la recherche en administration publique s’est focalisée sur la motivation pour le service public, selon laquelle les personnes qui oeuvrent dans le secteur public manifestent un sens aigu du bien commun, ce qui les pousserait à l’efficience.
Le but de cette thèse est ainsi de construire un pont entre ces deux champs de recherche qui se sont développés indépendamment l’un de l’autre, quand bien même ils posent des questions similaires. Plus précisément, il s’agit de montrer comment la motivation pour le service public influence les choix organisationnels des collectivités publiques.
Pour ce faire, la Suisse constitue un champ d’analyse très intéressant. En particulier, le Roestigraben, cette frontière à la fois linguistique et culturelle, nous permet de comparer, à l’intérieur des cantons bilingues que sont Berne, Fribourg et le Valais, des communes partageant un même cadre institutionnel, mais appartenant à des cultures différentes.
Une enquête menée auprès de l’ensemble des secrétaires communaux de Suisse nous a permis de constituer une riche base de données, unique, sur la manière dont les communes suisses fournissent différents services publics. En appliquant des méthodes économétriques de pointe à ces données originales, nous montrons que les choix organisationnels s’expliquent en grande partie par des différences en termes de motivation, ce qui influence directement l’efficience du secteur public. En démontrant et en expliquant l’existence d’un lien entre culture et efficience du secteur public, cette thèse permet d’expliquer pourquoi certaines politiques, notamment celles liées à la Nouvelle Gestion Publique, ont des effets profondément différents d’un pays ou d’une région à l’autre, et pourquoi ce qui est bon pour les uns ne le sera pas forcément pour les autres.
Mots-clé
Services publics, Make-or-buy, Roestigraben, Culture, Communes, Suisse, Contracting
Création de la notice
15/12/2016 12:14
Dernière modification de la notice
20/03/2024 7:12