L'abord de la spiritualité dans les soins aux patients atteints d'un cancer Attitude des médecins oncologues de Suisse romande
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ID Serval
serval:BIB_41F26993B0C0
Type
Mémoire
Sous-type
(Mémoire de) maîtrise (master)
Collection
Publications
Institution
Titre
L'abord de la spiritualité dans les soins aux patients atteints d'un cancer Attitude des médecins oncologues de Suisse romande
Directeur⸱rice⸱s
MAZZOCATO C.
Détails de l'institution
Université de Lausanne, Faculté de biologie et médecine
Statut éditorial
Acceptée
Date de publication
2015
Langue
français
Nombre de pages
32
Résumé
Objectifs: Cette étude explore les représentations des médecins oncologues suisses romands à l'égard de la spiritualité, la place qu'ils lui donnent dans les soins aux patients, les barrières rencontrées à son intégration et leur intérêt à l'égard d'une formation sur cette thématique. Elle émet l'hypothèse qu'une définition non exhaustive de la spiritualité et que des facteurs environnementaux, personnels, professionnels et éthiques sont des barrières à son abord dans la pratique clinique.
Méthode: Sur la base d'une revue de la littérature, une enquête par questionnaire a été adressée anonymement en 2014, par voie postale, aux 119 médecins oncologues suisses romands avec un rappel un mois plus tard.
Résultats: Le taux de réponse est de 60%. Parmi les répondants, 97% considèrent que spiritualité et religion représentent deux concepts différents, parmi lesquels plus de la moitié considèrent que la spiritualité englobe la religion. 69% pensent que leurs patients désirent aborder cette thématique en consultation et 83% estiment qu'il est important de l'aborder. Ils sont 91% à estimer que l'abord de la spiritualité pourrait faciliter les discussions relatives à la fin de vie. Plus ils ont abordé cette thématique en la jugeant utile, plus ils la considèrent comme importante (p : 0.001). Les principaux obstacles identifiés par 80% d'entre eux sont le manque de formation et de disponibilité et 80% considèrent d'autres professionnels de santé comme plus compétents. Les obstacles personnels et éthiques sont moins relevants. En effet, 65% déclarent n'éprouver aucune difficulté à discuter de spiritualité avec leurs patients et 85% ne pas craindre les questions susceptibles d'en résulter. Ils sont 94% respectivement 96% à penser que de tels échanges ne brouillent pas leur image de médecin auprès de leurs patients ni de leurs collègues. 97% pensent qu'en parler n'est pas contraire à l'éthique et 53% n'identifient pas de limites éthiques. Enfin, 78% sont ouverts à une formation. Les oncologues du secteur public sont significativement plus intéressés par une telle offre (p : 0.01).
Conclusion
La majorité des oncologues romands ont une représentation de la spiritualité qui dépasse le concept de la religion, estiment que cette thématique est importante dans leur communication avec les patients et que son abord ne pose pas de difficultés personnelles ni éthiques majeures. Hormis leur disponibilité insuffisante, ils se disent insuffisamment formés et sont majoritairement intéressés par une offre de formation.
Méthode: Sur la base d'une revue de la littérature, une enquête par questionnaire a été adressée anonymement en 2014, par voie postale, aux 119 médecins oncologues suisses romands avec un rappel un mois plus tard.
Résultats: Le taux de réponse est de 60%. Parmi les répondants, 97% considèrent que spiritualité et religion représentent deux concepts différents, parmi lesquels plus de la moitié considèrent que la spiritualité englobe la religion. 69% pensent que leurs patients désirent aborder cette thématique en consultation et 83% estiment qu'il est important de l'aborder. Ils sont 91% à estimer que l'abord de la spiritualité pourrait faciliter les discussions relatives à la fin de vie. Plus ils ont abordé cette thématique en la jugeant utile, plus ils la considèrent comme importante (p : 0.001). Les principaux obstacles identifiés par 80% d'entre eux sont le manque de formation et de disponibilité et 80% considèrent d'autres professionnels de santé comme plus compétents. Les obstacles personnels et éthiques sont moins relevants. En effet, 65% déclarent n'éprouver aucune difficulté à discuter de spiritualité avec leurs patients et 85% ne pas craindre les questions susceptibles d'en résulter. Ils sont 94% respectivement 96% à penser que de tels échanges ne brouillent pas leur image de médecin auprès de leurs patients ni de leurs collègues. 97% pensent qu'en parler n'est pas contraire à l'éthique et 53% n'identifient pas de limites éthiques. Enfin, 78% sont ouverts à une formation. Les oncologues du secteur public sont significativement plus intéressés par une telle offre (p : 0.01).
Conclusion
La majorité des oncologues romands ont une représentation de la spiritualité qui dépasse le concept de la religion, estiment que cette thématique est importante dans leur communication avec les patients et que son abord ne pose pas de difficultés personnelles ni éthiques majeures. Hormis leur disponibilité insuffisante, ils se disent insuffisamment formés et sont majoritairement intéressés par une offre de formation.
Mots-clé
Spiritualité, cancer, oncologues, soins palliatifs, questionnaire
Création de la notice
01/09/2016 12:19
Dernière modification de la notice
20/08/2019 13:43