"Avarice épistémique" et économie de la connaissance : le pas rien du constructionnisme social (trad. de l'anglais)
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ID Serval
serval:BIB_40471
Type
Partie de livre
Collection
Publications
Institution
Titre
"Avarice épistémique" et économie de la connaissance : le pas rien du constructionnisme social (trad. de l'anglais)
Titre du livre
Le Corps, entre sexe et genre
Editeur
L'Harmattan/ Bibliothèque du féminisme
ISBN
2-7475-9605-2
Statut éditorial
Publié
Date de publication
2005
Editeur⸱rice scientifique
Rouch Hélène, Dorlin Elsa, Fougeyrollas-Schwebel Dominique
Pages
39-59
Langue
français
Notes
Préambule au chapitre : « Entre sexe et genre : où est le corps ? ». Cette question qui a donné lieu à cet ouvrage collectif pourrait se lire comme un avis de recherche et par là exprimer le souci, sinon l'angoisse, que le corps si réclamé par les féministes dans les années '60 ait disparu de notre horizon. Que cette disparition soit effective ou une projection funeste ne change rien à l'affaire : nous sommes déjà, semble-t-il, à la recherche du corps perdu. Il importe de comprendre, je crois, que le corps ne disparaît pas à n'importe quel moment dans l'histoire de la pensée féministe. La question de son éventuelle disparition se pose au moment, plutôt récent, où les chercheuses féministes réussissent mieux que jamais à dénaturaliser la nature : tant et si bien, en effet, qu'elles sont sur le point de faire disparaître la nature, biologique en particulier, en la subsumant entièrement sous la culture ou le social. On l'aura compris, la disparition imminente de la nature n'est peut-être pas étrangère à celle du corps, pris entre sexe et genre - mal pris entre biologie et culture ? Pour faire le lien et voir à quoi il tient, je vous propose de revenir sur l'idéal critique de l'anti-naturalisme féministe : en finir avec la nature en réduisant totalement le biologique au socioculturel. On verra comment ce mode de dénaturalisation, apparemment critique et riche de possibilités, est typique de ce que j'ai nommé par ailleurs « avarice épistémique ». L'extrait proposé ci-après nous confronte à cette mauvaise surprise. Celle-ci une fois passée, il sera temps de nous demander : voulons-nous la nature en plus ?
Mots-clé
Féminisme, Science, Sexe, Genre, Race, Biologie, Gaston Bachelard
OAI-PMH
Création de la notice
19/11/2007 11:18
Dernière modification de la notice
20/08/2019 14:38