Evaluation de la prévalence du burnout chez les médecins du CHUV

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ID Serval
serval:BIB_3C78E9E336FE
Type
Mémoire
Sous-type
(Mémoire de) maîtrise (master)
Collection
Publications
Institution
Titre
Evaluation de la prévalence du burnout chez les médecins du CHUV
Auteur⸱e⸱s
DISERENS R.
Directeur⸱rice⸱s
BONSACK C.
Codirecteur⸱rice⸱s
BESSE C.
Détails de l'institution
Université de Lausanne, Faculté de biologie et médecine
Statut éditorial
Acceptée
Date de publication
2017
Langue
français
Nombre de pages
32
Résumé
Introduction
1.1 Problématique actuelle
Le burnout a été défini pour la première fois par Bradley(1) en 1969, puis repris par Freudenberger en 1974(2) et Maslach en 1976(3), comme étant une forme extrême et durable de fatigue psychique en lien avec l'activité professionnelle. Il est aujourd’hui un problème fréquent, plus précisément dans le milieu des soins(4). A titre d’illustration, entre 1974 et 1989, plus de 2500 articles ont été rédigés sur cette thématique, et deux cinquièmes ciblent les professions d’aide (santé, social, etc.) et environ un tiers concerne les professions de l’enseignement (professeur, éducateur, etc.)(5). Cependant, il n’y a à ce jour que peu de mesures préventives mises en place et le sujet semble être encore délicat chez les soignants où demander de l’aide serait révélateur de ses propres faiblesses(4) (...le médecin, porté par un fantasme d’invulnérabilité, nie sa fatigue et refuse l’idée même de maladie(6)...). Une étude suisse, réalisée par primary-care (espace indépendant sur le plan rédactionnel, destiné à l'échange d'information, à la formation continue et à la communication pour les membres de "Médecins de famille et de l'enfance suisse"(7)) parue en 2004, conclut qu’en Suisse vingt pour-cent des médecins de premiers recours présentent des symptômes de burnout(8).
En somme, chez les médecins, le phénomène ne semble pas limité à une discipline ni à un environnement. Il mérite une attention particulière et individualisée dans chaque domaine, chaque environnement, indépendamment du niveau hiérarchique. Relevons que les niveaux hiérarchiques supérieurs sont une source de stress plus grande, de par l’importance des responsabilités assumées. Plusieurs articles montrent, en effet, une incidence d’épuisement professionnel presque doublée pour les cadres, tous métiers confondus(9).
Alors que nous vivons une nouvelle ère de la « ruée vers l’or » version mondialisée, où les mouvements s’accélèrent avec l’apparition des transactions électroniques, des flux d’informations, ainsi que la vague d’hyperconnectivité, certaines personnes en subissent soit les conséquences, soit le conditionnement (à savoir l’induction d’une réponse réflexe non naturelle face à un stimulus, comme, par exemple, la déhiérarchisassion de nos priorités, suite à un évènement sans importance mais inattendu (un mail, un message, une requête quelconque)), dans une époque qui se targue volontiers de respecter les libertés individuelles et l’égalité pour tous. Ce travail va nous emmener dans l’univers des soins et du stress quotidien qui y règne souvent, afin de s’intéresser de plus près au phénomène de l’épuisement, mieux connu sous son nom anglophone de burnout.
Création de la notice
05/09/2018 14:07
Dernière modification de la notice
08/09/2020 6:08
Données d'usage