Le travail du cheveu (1850-1900), fragment d'une histoire de la sensibilité sémiotique
Détails
ID Serval
serval:BIB_3A668E88E783
Type
Partie de livre
Collection
Publications
Institution
Titre
Le travail du cheveu (1850-1900), fragment d'une histoire de la sensibilité sémiotique
Titre du livre
La pelle umana = The Human Skin = La peau humaine
Editeur
Sismel/Edizioni des Galluzzo
Lieu d'édition
Firenze
ISBN
1123-2560
Statut éditorial
Publié
Date de publication
2005
Volume
13
Série
Micrologus : natura, scienze e società medievali
Pages
651-671
Langue
français
Résumé
Sur le modèle de l'histoire de la sensibilité imaginée par Lucien Febvre, et en complément à une déjà classique histoire des représentations du corps, seront esquissés ici les linéaments d'une histoire de la sensibilité aux représentations ou plus exactement d'une histoire de la sensibilité sémiotique. Le prétexte à cette tentative est l'étonnement, voire le dégoût, que peuvent provoquer sur nos contemporains les «bijoux en cheveux» en vogue durant tout le XIXe siècle. L'homme dispose officiellement de cinq sens et l'on peut faire une histoire de leur hiérarchie (interne et externe) et des systèmes symboliques qui la justifient. On admet de la même manière, avec le sémiologue C. S. Pierce, qu'il y a trois catégories principales de signes (l'indice, l'icône, le symbole). Peut-on envisager que chacun de ces signes, principalement lorsque le référent est un individu humain, soit susceptible de produire sur la sensibilité un effet particulier et que cet effet est soumis à variations historiques et culturelles? En tous les cas, les cheveux coupés sont un indice de la personne absente ou disparue et nous ne les manipulons, ni ne les contemplons, pas aussi volontiers que nos proches aïeuls.
Création de la notice
19/11/2007 10:16
Dernière modification de la notice
20/08/2019 13:30