The interplay between prematurity, maternal stress and children's intelligence quotient at age 11

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ID Serval
serval:BIB_355C73E82BBD
Type
Thèse: thèse de doctorat.
Collection
Publications
Institution
Titre
The interplay between prematurity, maternal stress and children's intelligence quotient at age 11
Auteur⸱e⸱s
TURPIN MURATA Hélène Miyuki
Directeur⸱rice⸱s
Murray Micah M.
Détails de l'institution
Université de Lausanne, Faculté de biologie et médecine
Statut éditorial
Acceptée
Date de publication
2020
Langue
anglais
Résumé
Every year, around 15 millions babies are born prematurely (<37 weeks of gestation) in the world (Blencowe et al., 2012). With improvement in medical technologies and care instructions, the number of survivors has increased during the last three decades. However, most of them have long-term developmental complications. Very preterm born children (born less than 33 weeks of gestational age) are more prone to present developmental difficulties, including academic difficulties. Studies show that although preterm born children have normal-range intelligence quotient (IQ) scores, they are nonetheless lower than their full-term born peers. These differences are usually attributed to lower gestational age, lower birth weight and lower socio-economic status than full-term children. However, these factors are insufficient to explain the heterogeneity in IQ scores.
Preterm birth is undeniably a stressful event for mothers and their babies. Mothers must cope with an unfamiliar neonatal intensive care unit and the distress related to the child’s survival. Premature babies have to cope with an extrauterine world, despite the fact that their physiology is immature, and they have to endure painful care due to their perinatal problems. Studies show that stress associated with preterm birth affects the quality of mother-infant interactions and the infant’s development. However, studies of the longer-term effects of stress on premature born children’s IQ remain scarce.
This present thesis evaluated the impact of maternal post-traumatic stress disorder (PTSD) symptoms due to childbirth and the gravity of a child’s perinatal problems on later IQ evaluated at age 11 years. Our results revealed that preterm born children have lower IQ scores than full-term born children. Moreover, results showed that perinatal problems do not affect IQ score, whereas maternal PTSD symptoms affect IQ score in the preterm born group of children. The lower the mother’s presentation of symptoms, the higher was the child’s IQ at 11 years old.
This thesis highlights the importance of identifying and treating mothers at risk for presenting PTSD symptoms after a preterm birth to minimize transgenerational impact on the preterm child’s cognitive development.
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Chaque année, environ 15 millions d’enfants naissent prématurés (<37 semaines de gestation) dans le monde (Blencowe et al., 2012). Avec les progrès dans les soins et les techniques médicales, le nombre de survivants a augmenté durant les trois dernières décennies. Cependant, la majorité d’entre eux ont des complications développementales sur le long terme. Les enfants nés grands prématurés (nés avant 33 semaines d’âge gestationnel) ont plus de risque de présenter des problèmes développementaux tels que des difficultés dans leur parcours scolaire. De nombreuses études ont montré que malgré un score se situant dans la moyenne, les enfants nés grand prématuré ont un quotient intellectuel (QI) plus bas que leurs pairs nés à terme. Cette différence est généralement attribuée à l’âge gestationnel plus bas, au poids de naissance plus bas, ainsi qu’au niveau socio-économique plus bas que les enfants nés à terme. Cependant, ces facteurs ne sont pas suffisants pour expliquer l’importante hétérogénéité dans le QI des enfants nés grands prématurés.
Une naissance prématurée est un événement très stressant à la fois pour la mère et le bébé. Les mères doivent faire face à l’unité de soins intensifs de néonatalogie qui leur est inconnue et gérer leur détresse concernant la survie de leur nouveau-né. Quant aux nouveau-nés prématurés, ils doivent s’adapter au monde extra-utérin alors que leur physiologie n’est pas encore mature et ils doivent subir des soins douloureux dus à leurs problèmes périnataux. Des études ont montré que le stress dû à la naissance prématurée péjore la qualité des relations mère-enfant ainsi que le développement du jeune enfant. Cependant, peu d’études portent sur l’effet à plus long terme de ce stress sur le QI de l’enfant.
Le but de cette thèse est d’évaluer l’impact des symptômes du trouble de stress post-traumatique (PTSD) de la mère ainsi que des problèmes périnataux de l’enfant sur le QI à l’âge de 11 ans. Les résultats ont montré que les enfants nés grands prématurés ont un score de QI plus bas que les enfants nés à terme. De plus, les résultats ont révélé que la gravité des problèmes périnataux n’affecte pas le QI tandis que les symptômes PTSD de la mère affectent le QI des enfants nés grands prématurés. Plus la mère présente de symptômes, plus le QI de l’enfant né grand prématuré est bas.
De cette manière, cette thèse met en avant l’importance de considérer les symptômes PTSD de la mère suite à une naissance prématurée et souligne l’importance de proposer des interventions diminuant ces symptômes dans le but de permettre un meilleur développement cognitif des enfants nés grands prématurés.
Création de la notice
06/11/2020 10:12
Dernière modification de la notice
20/11/2020 7:08
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